Publié le 28 novembre 2025 à 19:15

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Quentin Delcourt
Moins en vue depuis quelques semaines, Ngal’ayel Mukau s’est rappelé aux souvenirs de tous ce jeudi, lors de la victoire du LOSC (4-0) sur le Dinamo Zagreb en Ligue Europa.
En deux mois de temps, d’octobre à novembre, Ngal’ayel Mukau (20 ans) n’avait été titularisé qu’à une seule et unique reprise avec le LOSC. C’était lors d’un déplacement périlleux à Belgrade, territoire que les Dogues, battus (1-0), avaient quitté la queue entre les jambes. « Il a eu une blessure qui l’a freinée. Il y a l’éclosion d’Ayyoub (Bouaddi) et, je le répète, il y a une grosse concurrence (6 joueurs pour 2 postes au milieu). Il y a forcément des choix à faire », expliquait Bruno Genesio pour justifier son faible temps de jeu à la mi-novembre. Ce dernier assurait néanmoins que son protégé restait exemplaire.
L’assurance tous risques
Face à des pépins majeurs, l’absence de Marius Broholm, malade, et les états physiques disparates de Matias Fernandez-Pardo (cheville), Osame Sahraoui (pubis) et Ethan Mbappé (de retour d’une longue indisponibilité pour une blessure aux ischio-jambiers), Bruno Genesio accordait sa confiance à Ngal’ayel Mukau sur l’aile droite ce jeudi, dans un duel avec les Croates du Dinamo Zagreb.
« Il y a beaucoup de concurrence au milieu de terrain. Mais Ngal’ayel peut jouer à différents postes, c’est sa force », estimait justement Thomas Meunier au coup de sifflet final. Le LOSC venait de s’imposer largement (4-0) dans une rencontre marquée par une réalisation d’un certain… Ngal’ayel Mukau (36′), évidemment. « Il est un peu victime de la concurrence, ce n’est pas évident. Mais je sais qu’il pourra toujours assurer et faire le job lorsqu’il est sur le terrain. Il nous l’a encore prouvé ce soir (jeudi) », concluait le Belge, souriant au moment d’évoquer son jeune coéquipier, auquel il semble accorder une très grande confiance.
La juste récompense
Heureux, Bruno Genesio l’était tout autant lors de son passage en conférence de presse. Plus que la performance, qu’il a tout de même qualifiée « de très bonne », c’est l’état d’esprit de Ngal’ayel Mukau qu’il a souhaité mettre en valeur : « Il caractérise notre situation (les difficultés concurrentielles au milieu de terrain, ndlr). C’est-à-dire que c’est un joueur qui joue moins parce qu’il y a beaucoup de monde au milieu de terrain, mais qui continue de travailler, qui n’a pas d’état d’âme. Certainement qu’il souffre de moins jouer, mais en tout cas, il ne le montre pas et il travaille », saluait le technicien lillois.
Le voilà justement « récompensé » par une soirée idyllique, se satisfaisait Bruno Genesio, lui qui soulignait déjà les efforts consentis par l’international congolais une semaine auparavant. « Mais Ngala’ ne lâche pas. À chaque fois que je fais appel à lui, il répond présent. Il est présent aux entraînements aussi. » Ces mots, Ngal’ayel les a, en performant, vérifiés ce jeudi un an jour pour jour après un doublé en Ligue des Champions à Bologne.






