Publié le 25 octobre 2025 à 19:33

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Flavien Menant
Membre expérimenté du vestiaire lillois, Thomas Meunier ne considère pas que son statut a évolué depuis son arrivée, tant sur le plan du leadership qu’en termes de niveau. Il promet d’ailleurs une rude concurrence à Tiago Santos au poste de latéral droit.
Lancé dans sa deuxième saison avec le LOSC, club qu’il rejoignait à l’été 2024, Thomas Meunier (34 ans) ne se sent pas différent. Il est un simple « joueur de football » comme les autres. Le Belge ne se sent pas investi d’une mission particulière, du moins pas différente de celle de la saison dernière :
« Je suis un joueur d’équipe, débutait Thomas Meunier, lui qui apparaissait en conférence de presse ce samedi, veille de la réception du FC Metz (26/10, 15h) en Ligue 1. J’essaie d’encadrer aussi bien les jeunes que les anciens. Je suis toujours là pour prêter main forte. J’essaie toujours de jouer sans regret parce que ce que je fais chaque matin, c’est ce que j’aime », commentait-il simplement lorsqu’il était interrogé à ce sujet. Être capitaine « ne l’intéresse » pas le moins du monde. Il souhaite simplement « être sur le terrain » et pouvoir « tout donner » aux côtés de ses coéquipiers.
« Satisfait de son début de saison », il trouve tout de même que ses qualités deviennent de plus en plus précieuses pour l’effectif lillois : « Je suis content aussi, par exemple en deuxième mi-temps (contre le PAOK, ndlr), j’ai pu montrer que j’avais une certaine importance dans l’équipe, que ce soit pour l’équilibre, pour la motivation, pour l’impulsion que je peux donner. C’est mon rôle en fait, s’exprimait-il, lui qui avait remplacé Tiago Santos à la pause. Je ne dois pas calculer, juste donner tout ce que j’ai. »
Concurrence féroce
Débarqué dans la peau d’un numéro 2 à l’été 2024, il était censé épauler Tiago Santos (23 ans) dans sa progression, Thomas Meunier avait finalement profité de la blessure du Portugais pour réaliser l’une des saisons les plus pleines de sa carrière avec 46 rencontres disputées et 3170 minutes engrangées.
« La présence de Tiago (Santos) m’aide, et ma présence l’aide aussi à évoluer, à progresser »
L’exercice actuel redémarre sur un rythme similaire, avec déjà six apparitions (476 minutes) malgré une blessure au pubis et une opération au mois de septembre. Il sait néanmoins que son coéquipier retrouvera progressivement ses capacités et lui promet une concurrence féroce, mais saine : « Je juge faire au quotidien ce que je dois faire. Maintenant, avec Tiago, c’est certain qu’il y a une saine rivalité entre nous, reconnaissait le Belge en conférence de presse ce vendredi. Je sais que Tiago est un très bon joueur, mais je pense aussi avoir le droit d’espérer jouer par rapport à ce que j’apporte à l’équipe », tenait-il à rappeler, se sentant peut-être dévalué par rapport au Portugais.
L’un et l’autre se pousseront tout au long de la saison, c’est ce que l’on appelle une saine émulation : « La présence de Tiago m’aide, ça c’est une chose claire et certaine », acquiesçait encore le Belge. « Et ma présence l’aide aussi, je pense, à évoluer, à progresser. Tiago voit ainsi que rien ne sera donné, qu’il faut travailler au quotidien et faire le maximum pour être sur le terrain. C’est notre manière de s’entraider et c’est ce qui fait grandir le groupe et les joueurs eux-mêmes », estimait ainsi Thomas Meunier, pour conclure. Avec en plus Aïssa Mandi, qui peut également faire partie de la rotation sur le côté droit, la bataille risque d’être acharnée sur ce côté droit au LOSC.






