
À l’occasion de la 11ème journée de Ligue 1 Uber Eats, le LOSC se rend à Marseille ce samedi. Le président lillois Olivier Létang attend néanmoins certaines garanties avant de confirmer le déplacement de ses hommes.
Bouleversé par les événements violents survenus ces derniers jours à Marseille, aux abords de l’Orange Vélodrome lors de la réception de l’OL, Olivier Létang ne souhaite pas vivre la même situation ce samedi, alors que le LOSC, ses hommes et ses supporters doivent se déplacer dans la cité phocéenne pour le compte de la 11ème journée de championnat. Le président lillois, qui s’est exprimé dans un entretien accordé à L’Equipe, veut désormais être rassuré et attend des garanties sur le dispositif de sécurité qui sera mis en place pour l’occasion : « Il y a une ligne à ne pas franchir, c’est celle de la violence. Un match doit rester une fête. Tout le monde a vu ce qu’il s’est passé à Marseille dimanche et, en tant que président du LOSC, je veux évidemment que notre délégation et nos supporters soient protégés », lance l’ancien dirigeant du Paris Saint-Germain, qui a déjà vécu par le passé ce genre d’incidents lors de déplacements à Marseille, avant de poursuivre : « J’ai donc écrit par courrier mardi à la préfète des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri, avec copie à la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, au président de la LFP, Vincent Labrune, et au président de l’OM, Pablo Longoria, que j’ai également eu au téléphone. J’ai indiqué que je voulais bien que mon équipe se déplace, mais je veux d’abord des garanties sur le dispositif mis en place. J’attends donc les mesures qui seront prises et l’assurance de la protection de notre délégation et de nos supporters avant de confirmer notre déplacement. »
Si l’opposition entre le LOSC et l’OM n’a pas l’envergure d’un Olympico, et n’est donc pas la source d’inquiétude particulière, ce sont les violences survenues dimanche dernier qui poussent à la vigilance absolue. Une réunion aura lieu ce jeudi entre le directeur général de l’OM Stéphane Tessier et les autorités afin d’y voir plus clair sur le système de sécurité déployé. C’est là que sont les enjeux de cette partie, rappelle Olivier Létang, qui ne veut pas que sa délégation encoure le moindre risque : « Ce qu’on souhaite, c’est simplement des garanties, pour dire que ça ne va pas se reproduire, savoir quel est le parcours du car, est-ce qu’il va s’arrêter, où, etc. Deux cent cinquante de nos supporters devraient faire le déplacement, on est en contact avec eux, car il est hors de question qu’ils aillent là-bas pour subir des violences. […] Si on n’est pas en capacité d’assurer la sécurité des acteurs, il ne faut pas organiser les matches, ça ne sert à rien. On ne veut pas que ça se réédite. […] On ne va pas partir les yeux fermés en se disant que ça peut se reproduire. »
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