Publié le 23 décembre 2025 à 07:58

Lisandru Olmeta à l'échauffement dans les cages du LOSC en Belgique.

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Corentin Betrancourt

Par - Catégories : Football, LOSC-

Déjà lanterne rouge de Ligue 2, le SC Bastia est handicapé par ses propres supporters. Le club corse a été lourdement sanctionné par la Commission de Discipline de la LFP suite au jet d’un fumigène sur un joueur lors de la réception du Red Star début décembre.

Le passage de Lisandru Olmeta (20 ans) en Corse est une première expérience exigeante mentalement dans le monde professionnel, tant le SC Bastia patauge en seconde division. Hormis la Coupe de France, qui reste une petite parenthèse enchantée avec un seizième de finale prévu contre Troyes en janvier, une seule et unique victoire a été engrangée sur les six premiers mois de compétition : 5 nuls, 10 défaites et 1 seul succès en 16 matchs de Ligue 2.

Les Corses ne sont en plus pas aidés par leurs propres supporters, qui contribuent directement à leurs mauvais résultats, à l’image de la réception récente (05/12) du Red Star.

Match arrêté, lourde sanction

Le 5 décembre dernier, le match qui opposait le SC Bastia au Red Star (Ligue 2 – J16) avait été définitivement arrêté peu avant l’heure de jeu. La raison ? Un fumigène, alors que le score était nul et vierge (0-0), avait été jeté du kop des supporters bastiais au dos du défenseur audonien Bradley Danger. L’arbitre de la rencontre, Pierre Gaillouste, avait pris la décision de la stopper.

Le cas du SC Bastia était depuis examiné en Commission de Discipline, qui a rendu son verdict en ce lundi 22 décembre. Les Corses ont été sanctionnés par une défaite sur tapis vert, en plus d’un retrait d’un point avec sursis et d’une fermeture pour quatre rencontres de la tribune Est Petrignani. La sanction est conséquente pour le club bastiais, qui reste évidemment englué dans la position de lanterne rouge (avec 7 points de retard sur son premier concurrent) pour les fêtes de fin d’année. Ces dernières sont une belle occasion de décompresser pour Lisandru Olmeta, lui qui vit ses premiers mois en dehors du cocon qu’est un centre de formation.

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