Publié le 20 décembre 2025 à 19:10

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Quentin Delcourt
Auteur d’une belle copie ce samedi contre l’US Lusitanos, Arnaud Bodart s’est arrêté en zone mixe afin de répondre aux questions des journalistes.
C’est bien de gagner un tour de Coupe de France non ?
Pour moi c’était une découverte. Je trouve que c’est une chouette compétition. Pour nous, c’était un match compliqué, on connaît le contexte. Mais c’est ce qui fait la beauté de la compétition et je trouve ça bien. Et puis, c’est un trophée.
Mais vous avez dû attendre 80 minutes…
Je sais pas si on peut dire qu’on s’est fait peur. Mais on aurait pu rendre le match plus simple. L’essentiel est là, la victoire est là, on finit bien cette première partie de saison et on va se reposer tranquillement. Après, on se penchera sur Rennes très vite.
Est-ce qu’à 0-0, on se prépare psychologiquement aux tirs au but ?
Pas du tout. C’est ça la difficulté en étant gardien : chaque chose en son temps. Si on commence à trop réfléchir, tergiverser, ce n’est jamais bon. On a mis ce but, on a bien géré la fin de match. Ils ne mettaient pas trop de pression parce que le terrain était assez compliqué. Je ne sais pas si on peut dire copie parfaite, mais presque.
Comment avez-vous abordé ce match ? Vous restiez sur une défaite contre Lyon mais surtout à Nice, est-ce que c’était un peu une revanche ?
Pas du tout. C’est le poste de gardien, on ne peut pas se cacher, il faut toujours être à 100%. À Nice, j’ai peut-être fait un des plus mauvais matchs de ma carrière, c’est comme ça. Berke fait des supers matchs, c’est top aussi. Aujourd’hui, c’était à mon tour et je voulais simplement faire mon job, tranquillement. C’est le poste de gardien, on est là pour ça.
« Franchement, on a un super groupe. On bosse bien, on s’entend tous bien. »
Justement sur le match à Nice, il avait été frustrant pour un gardien avec très peu de ballons à jouer. C’était un peu similaire aujourd’hui.
Ce n’est pas simple. Un gardien marche beaucoup à la confiance. Comme je le dis, on ne peut pas se cacher et souvent, on dit héros ou zéro. C’est rare les matchs vraiment tranquilles. Après, on travaille depuis tout petit pour ça et c’est ce qui fait la beauté du poste. Si j’ai commencé à être gardien, c’est parce que j’adore cette adrénaline à gérer.
Est-ce que tu n’as pas été touché après Nice ? Parce qu’on est humains après tout ?
Bien sûr qu’on est humains. Je ne me cacherai jamais, j’ai été catastrophique. S’il y a pu avoir des critiques, elles étaient légitimes, point barre. On essaie de ne pas faire attention à tout ce qui nous entoure, on reste positif, on continue à travailler pour maîtriser ce qu’on peut maîtriser. Encore une fois, c’est le poste de gardien qui est comme ça. J’ai toujours voulu être gardien, il faut savoir accepter ce genre de choses.
Est-ce que le groupe aide pour se refaire parce qu’on a l’impression qu’il y a un vrai vestiaire ?
Oui, oui. Franchement, on a un super groupe. On bosse bien, on s’entend tous bien. Aujourd’hui, c’était une défense assez expérimentale avec Nabil (Bentaleb) en défense centrale. On a montré aujourd’hui que tout le monde pouvait jouer, à n’importe quelle place parce qu’on a cette mentalité de vainqueur et de vouloir bien faire les choses. C’est un vrai régal.
Vous avez vécu un moment particulier en fin de match avec les supporters qui ont scandé votre nom. C’est un beau retour.
C’est sympa, ça fait plaisir parce qu’au-delà de ça, on ne joue pas pour nos têtes. Sans supporters, sans tout un stade derrière, on ne jouerait même pas au foot. Le foot est un divertissement et toutes ces personnes s’identifient à un club. Donc on y retrouve notre plaisir à leur donner du plaisir tout simplement.
Nos partenaires


Nos partenaires





