Publié le 18 décembre 2025 à 19:21

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Victor Orgaer
Bruno Genesio est apparu seul en conférence de presse ce jeudi afin d’introduire le déplacement prévu samedi à Créteil. Le LOSC s’y opposera à l’US Lusitanos Saint-Maur dans le cadre des 32es de finale de Coupe de France.
Zoom sur l’US Lusitanos Saint-Maur
Comment prépare-t-on ce dernier match de l’année, sachant que c’est contre un adversaire inférieur sur le papier et qu’il y a une coupure dans la foulée ?
C’est surtout l’aspect mental qui prime. On a tous connu ces situations d’avant trêve hivernale, où on joue un match contre une équipe qui joue dans une division inférieure, un match où on est favori, et puis on sait tous comment ça peut se passer parfois.
Donc à nous de se préparer à jouer un match de Ligue 1, et non pas de se dire que c’est un match contre un adversaire qui est présumé plus faible.
Comment fait-on pour s’informer sur un adversaire moins visible tel que l’est l’US Lusitanos, pensionnaire de National 2 ?
Nos analystes ont réussi à avoir des images. Et puis, j’ai quand même un peu de contact dans le foot amateur. Ils ont joué contre le GOAL FC il n’y a pas longtemps. J’ai eu quelques infos grâce au papa d’un ancien grand joueur que vous connaissez, Ludovic Giuly. Son papa m’a donné quelques infos.
J’ai aussi croisé Jean-Marc Ferreri, qui a joué contre eux avec Toulon. Et puis on a les images de leurs matchs, qui ne sont pas des images de la même qualité qu’on peut avoir lorsqu’on joue en Europa League ou en Ligue 1, puisque le plan est un peu moins large, donc c’est un peu plus difficile, mais ça nous donne une idée assez complète de cette équipe. C’est la meilleure défense de son groupe. Elle n’a pas perdu depuis bientôt deux mois et demi. On connaît ce genre de match. Ils ont des bons joueurs à certains postes.
C’est une équipe qui est en confiance, qui est avec un jeune coach, mais qui a l’air de faire de très bonnes choses. On est prévenu. Maintenant, ça reste un match de coupe, où tout peut se passer. Donc à nous de l’aborder de la plus sérieuse des manières, comme on le fait en Ligue 1, en considérant cette équipe comme si on jouait une équipe de Ligue 1.
Apprendre du passé
Vous aviez vécu une élimination douloureuse en 8es de finale la saison dernière, est-ce que cela vous pousse à aborder différemment ce match ?
Contre Dunkerque, je trouve qu’on avait fait un bon match. On s’était procuré beaucoup d’occasions. C’est le charme du foot, même si quand ça nous arrive, c’est moins charmant. Mais c’est un match, si on le joue de nouveau 100 fois, on le gagne de nouveau 100 fois que ce soit dans le temps réglementaire ou lors de la séance de tirs au but.
Je ne sais pas si vous vous souvenez que dans la séance de tirs au but, on a deux buts d’avance à un moment donné. Il y a des soirs où le foot est capricieux. On avait aussi été maladroit, parce qu’on avait eu beaucoup d’occasions sans les convertir. Et eux, sur une demi-occasion en fin de match, ils avaient réussi à mettre un but. Ça fait partie du football. Mais c’est vrai que c’était une grosse désillusion.
Maintenant, c’est une autre aventure. C’est une nouvelle saison en coupe. À nous de bien la démarrer. On sait que c’est une compétition qui nous tient tous à cœur. Parce qu’elle crée énormément d’émotions lorsqu’on la gagne. On le sait, puisque le club l’a gagnée et j’ai moi-même eu la chance aussi de la gagner plusieurs fois en tant qu’adjoint. Je ne dis pas que l’on ira au bout, mais on a cette ambition. Et ça, ça passe par bien débuter la compétition samedi face à Saint-Maur.
Est-ce que vous avez préparé les tirs au but ?
Non, je prépare mon équipe pour gagner, que ce soit en coupe, en championnat ou en Europa League. Après, on sait que ça peut être une éventualité. Et là, c’est plus difficile, parce qu’en Europa League et en Ligue 1, identifier les tireurs, regarder comment ils ont tiré par le passé, c’est simple, autant là pour trouver des images de qui tire et où il tire, c’est plus difficile.
Il y a un travail qui a été fait, comme d’habitude, avec Nico(las Dehon) là-dessus. Mais j’ai préparé l’équipe à gagner, parce que c’est ce qu’on souhaite dans toutes les compétitions.
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