« C’est à moi de montrer que je mérite d’être sur le terrain » : Ngal’ayel Mukau avant BSC Young Boys – LOSC

Loin d’être un habitué de l’exercice, Ngal’ayel Mukau (21 ans, 16 apparitions, 744 minutes) s’est présenté en conférence de presse ce mercredi, veille d’un duel entre le LOSC et le BSC Young Boys en Ligue Europa. Il a ainsi été interrogé sur de nombreux sujets. Ses réponses ci-dessous.

Petit tour en sélection

Tu as été convoqué avec la République démocratique du Congo pour disputer ta première CAN. Quelle a été l’émotion et comment te projettes-tu sur ce rendez-vous ?

Pour moi c’est une fierté. C’est une fierté de pouvoir représenter mon pays à la CAN, c’est ma première aussi. Mais d’abord je vais me concentrer sur les deux matchs qu’ils nous restent avec le LOSC avant de partir.

Est-ce que tu peux nous parler de ta relation avec Chancel (Mbemba) et ce qu’il représente pour toi et pour ton pays ?

Chancel, pour moi, c’est un exemple. C’est un leader, surtout au Congo. C’est un joueur dont j’apprends beaucoup, beaucoup de choses. Et j’espère qu’on aura encore une aussi bonne relation dans le futur.

Progrès et confiance

Tu as marqué contre le Dinamo Zagreb il y a deux semaines, à quel point ce but et ce match t’ont-ils fait du bien ?

Oui, c’est vrai que ce but m’a donné plus de confiance. Je pense qu’avec le début de saison que j’ai fait personnellement, ce le but m’a un peu réveillé pour encore faire de grandes choses cette saison.

Quand tu as quitté la Belgique, l’un de tes défauts était ta qualité de finition. Est-ce que c’est quelque chose sur lequel tu estimes avoir progressé ?

Oui, et c’est logique parce que je suis venu à Lille pour devenir un joueur complet. Le club a aussi vu que je pouvais jouer à des postes différents, potentiellement plus offensifs. En Belgique, je jouais plus en milieu défensif. Je n’allais pas du tout au but, je défendais. Là, avec le club et le staff, on essaie d’être plus décisif.

Que représente la Coupe d’Europe à tes yeux ?

Ce n’est pas une compétition forcément qui me motive plus. Mais la Coupe d’Europe, c’est un rêve d’y être déjà, pour commencer. L’année dernière, la Ligue des Champions, c’était très spécial pour moi parce que c’était un rêve d’enfance. Mais je suis motivé à chaque match et à chaque match je crois en toute l’équipe.

Dynamique collective

Vous êtes sur une bonne série (4 victoires consécutives) depuis retour de la trêve, saurais-tu expliquer pourquoi ?

Je pense qu’on est une équipe avec beaucoup de joueurs et beaucoup de concurrence. C’est ce qui fait que l’on se pousse les uns les autres à chaque entraînement, à chaque match. On se donne toujours plus. Et c’est normal qu’après une défaite, il y ait une réaction rapide pour rebondir. C’est que l’on a fait en revenant de la trêve.

Justement, en parlant de concurrence, il y en a beaucoup à ton poste. Tu n’as probablement pas autant joué que tu pouvais l’espérer. Comment as-tu vécu cette période ?

On a beaucoup de concurrence, mais c’est à moi de montrer que je mérite d’être sur le terrain. J’ai aussi la chance d’être un peu polyvalent, ce qui est une force. C’est à moi de répondre présent à chaque fois que le coach m’appelle. Dès que je suis sur le terrain, je dois performer.