Publié le 10 décembre 2025 à 19:18

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Victor Orgaer
De passage en conférence de presse ce mercredi, veille d’un duel entre le LOSC et le BSC Young Boys, Bruno Genesio a répondu à une multitude de sujets : Olivier Giroud, son adversaire, sa défense…
Avec trois victoires (SK Brann, AS Rome, GNK Dinamo Zagreb) et deux défaites (PAOK Salonique, Belgrade), le LOSC possède neuf points et figure à la onzième position de ce championnat européen à l’issue des cinq premières journées de Ligue Europa. Touché par les deux revers concédés consécutivement avant la dernière trêve internationale, Bruno Genesio estime que ses hommes doivent toujours « redresser la barre » pour espérer pouvoir atteindre leurs objectifs.
De passage en conférence de presse ce mercredi, il a justement introduit le rendez-vous à venir : le LOSC s’oppose au BSC Young Boys ce jeudi (18h45).
L’objectif du Top 8
Il ne reste plus que 3 matchs sur cette phase principale. L’objectif, c’est toujours ces fameuses 8 premières places ?
Oui, puisque mathématiquement, tout est encore réalisable. La condition de faire un très bon résultat demain soir (jeudi) ici, ça passe par là puisqu’on s’est un petit peu mis tout seul en difficulté en perdant deux matchs qui étaient largement à notre portée. C’est à nous maintenant de redresser la barre, de rattraper les points perdus.
On l’a bien fait chez nous contre Zagreb (4-0), à nous demain de montrer qu’on est compétitif pour finir dans les 8 premiers de cette compétition. C’est important parce que ça nous économiserait deux matchs. Au vu des calendriers qui nous attendent, ce ne serait pas du confort.
Zoom sur le match
Qu’est-ce que vous craignez particulièrement dans cette formation chez les Young Boys, votre adversaire de jeudi ?
C’est une équipe avec de beaux principes offensifs, beaucoup de joueurs très rapides, beaucoup de permutations dans leur jeu offensif. Avec des garçons qui sont capables de faire de très longues courses avec ou sans ballon.
On s’est préparé à ça. On a bien préparé ce match puisqu’on a eu du temps entre Marseille et ce match. Maintenant, ce sera à nous de répondre présent pour contrer leur jeu offensif, mais aussi, comme je l’ai dit, imposer nos forces, nos points forts. Parce que si on veut s’imposer demain (jeudi), ce sera aussi ce qui sera important de montrer.
Le match ne sera pas diffusé en France. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Pour nous, ça ne change pas grand-chose. On ne se préoccupe pas trop de tout ça lorsqu’on est sur le terrain. Il y a des lois qui sont votées par nos parlementaires, si j’ai bien compris, ce sont des sociétés de placement à risque… À partir du moment où il y a des lois, ça me paraît logique qu’elles soient appliquées.
Le terrain synthétique
Il y a ce fameux terrain synthétique. Est-ce que vous pouvez nous donner quelques éléments sur ce que ça peut changer ?
C’est une surface différente de celle qu’on a l’habitude de fréquenter. Ça change. Il y a des rebonds qui sont différents. Il y a le ballon qui prend un peu plus de vitesse. C’est la raison pour laquelle on s’est déplacé de manière plus précoce : pour prendre quelques repères, même si ce n’est qu’une seule séance d’entraînement. Ce n’est pas l’idéal, mais au moins ça nous permettra d’avoir quelques repères sur le rebond, sur la vitesse que risque de prendre le ballon, sur les blocages aussi. On sait que c’est plus difficile sur ce genre de terrain de se bloquer. Les appuis sont différents.
Je pense que c’est peut-être un petit avantage pour nos adversaires du jour qui ont plus l’habitude que nous. Mais on doit s’adapter. C’est comme ça. Ça fait partie de toutes les choses auxquelles on doit s’adapter dans une saison.
On sait qu’il y a une gestion particulière avec Olivier Giroud, vu son âge, est-ce risqué de le faire jouer sur un tel terrain ?
En termes de transparence, vu son expérience et son professionnalisme, je me devais d’échanger sur ce point avec lui. Non seulement pour le match de demain (jeudi), mais aussi pour le match de dimanche (contre Auxerre). Dans ma réflexion, il y a aussi le match de dimanche qui est pris en compte. Comme d’habitude, Olivier se sent prêt à débuter ou à rentrer en cours de jeu, suivant le choix que je ferai.
Vous avez appelé des attaquants de l’équipe réserve pour compenser ? Oui, Soriba (Diaoune) est avec nous pour compenser l’absence de Matias (Fernandez-Pardo), qui est arrivé malade. On va prendre soin de lui à Lille pour le soigner le plus vite possible pour qu’il revienne.
Mais j’ai beaucoup d’attaquants aussi, des joueurs qui sont aussi capables de jouer sur le côté, mais aussi dans l’axe. Je pense à Félix (Correia), à Ethan (Mbappé), à Hakon (Haraldsson), qui a déjà joué ce poste-là aussi. La force de notre groupe, c’est qu’il peut pallier les absences.
La défense lilloise
Vous restez sur trois clean-sheets. Avez-vous enfin trouvé votre cohésion défensive ?
J’attendrai un peu pour dire qu’on a trouvé une cohésion défensive, une solidité défensive. Trois matchs, c’est bien, mais il faut juger sur le long terme. On en avait besoin, c’est vrai, parce qu’on ne peut pas être obligé de marquer 3, 4 ou 5 buts à chaque fois pour l’emporter.
Donc il était important de corriger ça. On a gagné deux matchs en championnat de suite par un but d’écart (1-0), donc c’est très important. C’est vrai que contre Marseille, après l’ouverture du score, on avait choisi de très bien défendre, mais aussi d’exploiter les ballons d’attaque que l’on avait. Je pense d’ailleurs que l’on aurait pu concrétiser par un deuxième but. Demain (jeudi), je pense qu’il faudra être capable de faire les deux. On doit l’être à chaque match.
C’est-à-dire continuer d’imposer notre jeu, de presser haut, comme on l’a fait la plupart du temps depuis le début de saison. C’est notre ADN, c’est notre philosophie de jeu. C’est ce que j’aime aussi, de voir mon équipe proactive dans ce domaine-là. Mais c’est vrai, il faut aussi parfois être capable de faire bloc bas, d’avoir ses prises à deux sur les côtés, d’avoir de la densité pour bien défendre, pour protéger son but. Parce qu’on sait très bien que les résultats aux très hauts niveaux demandent une solidité défensive. Que ce soit en championnat ou en Coupe d’Europe, c’est une des qualités nécessaires et indispensables pour avoir des résultats sur le moyen terme et le long terme.
Nos partenaires


Nos partenaires





