Publié le 10 décembre 2025 à 23:59

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Nicolas Opigez
Le LOSC se déplace à Berne ce jeudi dans le cadre de la sixième journée de phase de championnat de la Ligue Europa. Voici tout ce qu’il vous faut savoir avant de suivre cette rencontre.
Le LOSC en mission rattrapage
Si le LOSC termine bien l’année et reste sur une excellente série de quatre victoires consécutives toutes compétitions confondues, ses hommes ne sont pas encore en phase avec leurs objectifs européens. Le but visé est le Top 8, qui permettrait de se hisser directement en huitièmes de finale de la Ligue Europa. Pour l’atteindre, une victoire jeudi est obligatoire, d’autant plus pour une équipe lilloise qui a déjà concédé deux revers dans sa campagne (PAOK 3-4, Belgrade 1-0).
« On s’est un petit peu mis tout seul en difficulté en perdant deux matchs qui étaient largement à notre portée. C’est à nous maintenant de redresser la barre, de rattraper les points perdus », estime d’ailleurs encore Bruno Genesio à l’approche de son duel avec le BSC Young Boys de Gerardo Seoane, débarqué le 31 octobre à Berne.
Sans Hamza Igamane, ni Matias Fernandez-Pardo
Les Dogues devront évoluer dans l’enceinte du Stade du Wankdorf de Berne, capitale de la Suisse, sans Hamza Igamane, blessé aux adducteurs, et Matias Fernandez-Pardo, malade. Les deux offensifs sont forfaits pour raisons médicales. Bruno Genesio et son staff seront donc ainsi contraints de s’appuyer sur une ligne offensive limitée avec cinq individualités, dont le jeune Soriba Diaoune.
En plus de cet élément qui alterne entre le monde professionnel et le groupe Pro 2, Marius Broholm et Félix Correia sont les deux seuls à n’avoir pas, ou peu joué, lors de la réception de l’Olympique de Marseille vendredi dernier. Les choix faits seront scrutés de près. Olivier Giroud serait en tout cas « prêt » à débuter et lancer les hostilités.
Un terrain synthétique
Le LOSC s’opposera au BSC Young Boys sur la pelouse du Stade du Wankdorf, une pelouse synthétique. Cela change beaucoup de choses pour les joueurs lillois, qui ne connaissent que très peu ces conditions de jeu. Ils se sont heureusement entraînés ce mercredi après-midi dans l’enceinte suisse avec pour principal objectif de trouver leurs marques. La tâche s’annonce néanmoins difficile alors que cette spécificité est considérée comme un avantage pour les locaux.
Le BSC Young Boys navigue en eaux troubles
Après huit défaites en autant de matchs de Ligue des Champions, soit une campagne noire lors de l’exercice précédent, le BSC Young Boys affiche désormais le plus grand nombre de revers majeurs en Europe (11) sur les deux dernières saisons, avec le deuxième plus grand total de buts encaissés (36) sur cette période. Les difficultés défensives persistent sous la direction du nouvel entraîneur Gerardo Seoane, avec six buts concédés lors de leurs deux dernières sorties (1n, 1d) au pays. Ils y figurent d’ailleurs en quatrième position, déjà relégués à huit points de Thun, leader surprise en Suisse. La situation est encore moins positive en Europe suite à deux défaites consécutives à l’extérieur contre le PAOK (4-0) et Aston Villa (2-1), et une vingt-sixième place pour l’écurie suisse.
Les Young Boys restent sur neuf matchs sans victoire contre des clubs français en Europe (3 nuls, 6 défaites), ce qui n’est évidemment pas pour les rassurer… Ils restent néanmoins plutôt performants à domicile, avec de bons résultats cette saison à la maison (6 victoires, 2 nuls, 2 défaites toutes compétitions confondues).
La Suisse, pays ami du LOSC
Avec ce déplacement en terre suisse, le LOSC s’apprête à vivre la passe de trois, la troisième rencontre avec un club suisse dans son histoire. Le tout premier affrontement entre Dogues et Helvètes remonte à la saison 2004-2005, avec un match nul face au FC Bâle à l’extérieur avant de l’emporter à domicile (2-0) grâce aux buts de Matt Moussilou et Milenko Acimovic. Les Lillois avaient donc pu accéder aux huitièmes de finale de l’UEFA Europa League après cette double confrontation qui avait tourné à leur avantage.
La seconde et dernière joute (jusqu’à jeudi) entre un club suisse et le club nordiste date de la saison 2014-2015. Les Lillois affrontaient le Grasshoppers Club Zurich, club le plus titré au pays, à l’occasion du troisième tour de qualification pour la Ligue des Champions. Ils s’étaient défaits des sauterelles (2-0) au match aller en Suisse grâce aux réalisations de Sébastien Corchia et de Ryan Mendes, et avaient ensuite partagé le nul (1-1) grâce à un but de Florent Balmont. Une victoire et jamais deux sans trois ? On croise les doigts.
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