Après le LOSC, Benoît Costil reconverti dans la production d’huîtres

Ancien gardien du LOSC, dont il a défendu les couleurs pendant six mois dans un rôle de numéro 2, Benoît Costil vit aujourd’hui en Bretagne où il a relancé un chantier ostréicole.

L’après-carrière de Benoît Costil (38 ans), second de Lucas Chevalier de janvier 2023 à juillet 2023 au LOSC, est riche en activités. Vice-président, commercial et entraîneur des gardiens du Vannes Olympique (N3), qu’il a repris en main avec Christophe Revel, entraîneur des gardiens du Stade Brestois, il est aussi régulièrement sur les ondes de la radio RMC, se muant dans la peau d’un consultant « bienveillant » dans l’émission Rothen s’enflamme.

Il enchaîne également les petites apparitions dans le monde du ballon rond comme à la Kings League en France, lors de matchs caritatifs ou encore pendant des stages réservés aux jeunes gardiens de but. Il joue d’ailleurs toujours au football, loin des cages dans un rôle de piston avec les vétérans de Carnac. Son activité principale est néanmoins aujourd’hui tournée vers un secteur bien distinct.

Reconversion agricole

« L’ex-gardien de Rennes et Bordeaux s’est mis à l’eau. Son terrain de jeu a changé. Le silence du golfe du Morbihan a remplacé les cris de supporters », rédigent ainsi les journalistes de L’Équipe, qui ont fait un tour chez l’ancien Lillois pour découvrir son chantier ostréicole. « Cette huîtrière était inexploitée depuis plus de vingt ans. On l’a restaurée pour se lancer dans l’aventure d’un produit noble avec la volonté de le mettre en avant sur son lieu de production », explique ainsi Benoît Costil.

Vous l’avez compris, il s’est lancé dans l’ostréiculture, projet dans lequel il est accompagné par un ami et un jeune ostréiculteur qui a permis de relancer l’exploitation. Ils possèdent aujourd’hui la marque « Ahoy » et quatre hectares entre la rivière d’Auray et l’île Berder avec deux zones d’élevage à proximité de Baden. Benoît Costil détient aussi un bar à huîtres, où il reçoit régulièrement d’anciens copains du ballon rond, à l’image d’un certain Benjamin André (35 ans), capitaine du LOSC. Des envies plein la tête, il envisage désormais de perfectionner sa formation ostréicole pour développer encore un peu plus le projet. Sacrée reconversion !