Publié le 21 novembre 2025 à 18:42

Crédit Photo : LOSC Médias

Par - Catégories : Football, LOSC-

En difficulté sur le plan offensif, le LOSC a profité de la trêve internationale pour travailler et répéter ses schémas. L’objectif est clair : marquer (enfin) des buts, contre le Paris FC dimanche (20h45) en Ligue 1.

Cinquième de Ligue 1 avec 20 points accumulés en douze sorties, le LOSC reste sur deux défaites consécutives toutes compétitions confondues. La trêve internationale a permis de stopper cette mauvaise dynamique, faut-il encore en débuter une plus positive dimanche. La réception du Paris FC (11e, 14 pts) est une belle opportunité de repartir vers l’avant alors que sept matchs doivent encore être disputés avant la coupure prévue cet hiver.

Depuis plusieurs semaines, outre les erreurs individuelles, c’est le manque de justesse des Dogues à l’approche de la surface de réparation qui est pointé du doigt. Les chiffres sont clairs : le LOSC n’a inscrit qu’un but sur ses 4 derniers matchs et c’est bien trop peu. Pour tenter de relancer la machine, c’est l’attaque (les 3 centraux étant en sélection) qui a focalisé l’attention tout au long de cette pause de novembre. Le sujet a d’ailleurs longuement été évoqué par Bruno Genesio en conférence de presse ce vendredi.

Vous aviez beaucoup insisté, avant la trêve, sur vos difficultés face aux cages adverses. C’est un point sur lequel vous avez pu travailler ces deux dernières semaines ?

On avait, à part Hamza (Igamane) qui n’était pas avec nous, tous les autres attaquants au cours de la trêve. On a pu en parler, travailler, regarder aussi des vidéos sur ce qu’on fait de bien, sur toutes les bonnes approches qu’on a, et ce qui nous manque pour mieux finir nos actions.

On a encore fait ça il y a deux jours et on va encore insister cet après-midi sur cet aspect-là. On manque cruellement d’efficacité et j’ai presqu’envie de dire que cela concerne les deux surfaces parce que marquer des buts, on sait que c’est ce qui est le plus difficile dans le football. Il y a des périodes où ça ne veut tout simplement pas, où on est moins efficace, moins adroit, moins juste. Mais il faut savoir, quand c’est comme, faire des matchs nuls parfois. Ces matchs nuls, on les fait si on réduit nos erreurs défensives.

Je trouve que notre équipe joue très bien. Les sorties de balles sont dans l’ensemble très bonnes. Nos approches de la surface sont dans l’ensemble très bonnes aussi. Ce qui nous manque aujourd’hui, c’est de mieux finir nos actions, de se créer plus d’occasions nettes par rapport au jeu que l’on produit, et forcément de marquer plus de buts pour concrétiser nos matchs en victoire. Mais il faut garder la confiance. Les gars travaillent. Ça viendra.

Pour relancer la machine, est-ce que c’est aussi au niveau de l’intensité, de la prise de risques, quand vous approchez de la surface de réparation qu’il faut modifier quelque chose ?

Peut-être pas dans l’intensité, mais dans la prise de risque, oui. Et pas seulement dans le geste, mais aussi dans la variété de ce que l’on doit amener dans nos courses, dans notre jeu combiné. Cela concerne notamment les petits espaces, puisqu’on est souvent opposé à des blocs plutôt bas. On l’a vu même à Strasbourg.

Ce n’est pas une critique, c’est un constat. Ça rend plus difficile le fait de trouver des solutions. Mais on doit être capable d’avoir plus de spontanéité, de faire davantage de courses, même s’il y a peu d’espace. Il y a toujours ce qu’on appelle la petite profondeur, avec des courses pour être servi ou pour libérer d’autres espaces. On doit aussi faire preuve de davantage de courage pour aller devant le but, pour mettre la tête là où d’autres n’ont pas envie de mettre le pied.

C’est un petit peu aussi ce qui nous manque en ce moment, je trouve. J’ai eu une ou deux actions à Strasbourg où il y a des bons centres et où les défenseurs centraux ou les latéraux de Strasbourg sont tranquilles pour dégager parce qu’on ne s’engage pas assez. C’est un ensemble de toutes ces choses-là qui font qu’on n’est pas suffisamment efficaces aujourd’hui devant le but, mais on l’a été avant, ce qui veut dire qu’il y a des périodes moins bonnes que d’autres. Par exemple à Belgrade, Olivier (Giroud) fait ce qu’il faut. Il met une tête extraordinaire, le gardien fait un arrêt extraordinaire. Il y a des périodes comme ça, mais il faut provoquer davantage.

Vous parliez à l’instant de vos soucis passagers sur le plan offensif. Est-ce que cela revient à dire que vous attendez plus d’Olivier Giroud ?

Je n’attends pas plus. Olivier (Giroud) a fait un super début de saison. Il a été très bon. Il s’est entraîné énormément. D’ailleurs, il s’entraîne toujours énormément. Parfois, on veut le freiner, mais il ne veut pas lui-même. Je pense qu’il y a peut-être un petit contrecoup de la préparation et du début de saison. Et puis, il est aussi dépendant de l’équipe.

Je trouve qu’on est dominateurs, mais on est beaucoup moins performants dans les 30 derniers mètres, dans nos approches, dans la façon dont on amène le ballon devant le but, dans la surface de réparation et dans les situations qu’on se crée. On touche énormément de ballons dans la surface, l’une des équipes qui en touchent le plus même, mais pas forcément dans de bonnes conditions. Olivier, même si c’est un grand buteur, est aussi dépendant de ça.

En tout cas, ce que je peux vous dire, c’est que c’est agréable d’avoir un joueur comme ça dans le groupe. Il donne tous les jours à l’entraînement l’exemple à tout le monde, aux jeunes ou aux moins jeunes, de par son engagement.

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