La réaction de Bruno Genesio après RC Strasbourg – LOSC : « Olivier Giroud ? Non, je ne suis pas inquiet »

Après une deuxième défaite consécutive des Dogues, Bruno Genesio s’est présenté en conférence de presse afin de débriefer la rencontre du jour, perdue contre le RC Strasbourg (2-0).

C’est évidemment une très mauvaise semaine qui se termine pour vous, avec, on a l’impression, des ressorts finalement assez identiques, des erreurs individuelles qui coûtent très très très cher et aussi peut-être un manque offensif.

Je n’ai pas grand-chose à commenter. Je pense que ce match a ressemblé à certains des derniers matchs, Belgrade, Nice. On ne peut pas dire qu’on fait un très mauvais match,on ne peut pas dire que l’adversaire nous est supérieur. Mais premièrement, il y a des erreurs qui coûtent très très cher et deuxièmement, on manque de variété, de vitesse, de prise d’initiative offensivement pour valider davantage des approches qui sont plutôt bonnes dans notre jeu mais qui manquent énormément de percussions dans la dernière zone du terrain, dans la surface adverse. Comme on dit souvent, efficacité dans les deux surfaces, en ce moment elle est ni dans un sens ni dans l’autre.

« Ils ont su profiter de nos erreurs. C’est ce qui compte à la fin. »

Cette semaine, vous êtes quand même à trois matchs, il y a eu la victoire contre Angers, il y a eu plein de buts en trois matchs, ce qui est vraiment très bien…

Oui, je sais, et puis encore les buts, parfois vous ne marquez pas, mais on crée des occasions. Là, sur le match d’Angers, on s’en est créé quelques-unes mais sur les deux derniers matchs, on s’en crée trop peu par rapport à ce qu’on doit faire. C’est surtout ça qui est le plus inquiétant, parce que, par exemple, contre Lyon, on n’a pas marqué, mais on a eu beaucoup d’occasions. Il y avait eu de la maladresse, le gardien a fait des arrêts. Là, ce soir, on s’en crée deux, peut-être. Il y a peut-être Nathan Ngoy sur le poteau, puis il y a la frappe d’Olivier, puis après, quasiment rien. D’un autre côté, pas grand-chose non plus. Je ne pense pas que c’était le match du siècle à regarder, mais ils ont su profiter de nos erreurs. C’est ce qui compte à la fin.

Vous aviez parlé de remise en question, d’échange, avec une réunion même prévue après la conférence de presse. Vous estimez que les solutions que vous recherchiez n’ont pas été trouvées encore ?

Non, puisqu’on voit qu’il y a d’abord le résultat parce que c’est ce qui est le plus important au haut niveau. Ensuite, ce match a trop ressemblé au dernier match pour qu’on puisse en tirer des conclusions en disant qu’on a avancé dans notre projet de jeu. Maintenant, il y a une trêve. Je pense qu’elle va faire du bien aussi. Parfois, elle arrive tôt, parfois, elle arrive bien. Je pense que celle-ci arrive bien. Les internationaux vont pouvoir se changer un petit peu les idées dans leurs sélections. Ceux qui sont là vont récupérer et repartir parce que ça fait partie aussi des moments dans une saison qu’on doit traverser ensemble. Il y a toujours des moments plus difficiles que d’autres. Ce qui est important, c’est de rester ensemble, d’analyser, de se remettre en question et de continuer à travailler.

On ne va pas dire que c’était un symbole, mais c’est vrai que le deuxième but vient d’une erreur d’Olivier. Est-ce que vous êtes un peu inquiets de son évolution après son début de saison réussi ?

Non, je ne suis pas inquiet. Je pense qu’il a fait beaucoup d’efforts en début de saison et il les paie peut-être un petit peu maintenant. Il a eu aussi un petit coup d’arrêt lors du match de Coupe d’Europe. Mais je pense que dans sa carrière, il a déjà vécu des moments comme ça. Il sait les gérer, il sait comment remonter la pente. Mais comme je l’ai dit au jour après Belgrade, ce n’est jamais la responsabilité d’un ou deux joueurs. Évidemment, il y a parfois des erreurs individuelles qui coûtent. Mais c’est un problème collectif qu’on a à régler.