Publié le 6 novembre 2025 à 09:15

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Quentin Delcourt
En marge d’un rendez-vous qui pourrait s’avérer décisif dans la course au Top 8 en Ligue Europa, le LOSC a été représenté par Benjamin André en conférence de presse. Le défi offert par l’Étoile Rouge de Belgrade est la source d’une certaine excitation à ses yeux.
La semaine se poursuit et alors que les clubs français n’ont pas brillé jusque là en Ligue des Champions, c’est au tour des participants de la Ligue Europa et de la Ligue Conférence de prendre place sur le devant de la scène. Le LOSC, de son côté, s’est déplacé jusque dans la capitale serbe de Belgrade, où ses hommes se confronteront ce jeudi (18h45) à l’Étoile Rouge. Ce rendez-vous, qui aura lieu dans le Stadion Rajko Mitić, aussi appelé le Marakana, a été introduit en conférence de presse par Benjamin André, capitaine lillois.
Une opposition Ligue des Champions
Quel est votre état d’esprit à l’approche de cette rencontre face à l’Étoile Rouge de Belgrade ?
Avant de parler d’ambiance ou de ce qui l’entoure, on affronte d’abord une très bonne équipe. C’est une équipe qui est habituée à jouer régulièrement en Europe et régulièrement en Ligue des Champions (une année sur deux). Ils connaissent ces matchs-là et je pense qu’ils ont envie d’aller très loin dans cette compétition. Nous, on a fait notre travail habituel avec l’aide de la vidéo pour bien les analyser. On a travaillé des choses. J’espère qu’on mettra rapidement tout ça en place sur le terrain parce qu’on est ambitieux en venant ici. C’est une évidence.
À quoi vous attendez-vous dans ce stade ? Quelle ambiance ?
Pour être tout à fait honnête, je n’ai jamais vraiment trop regardé ce qui se faisait ici. Je sais juste que c’est très chaud et j’ai évidemment vu quelques images. Mais je n’ai jamais vraiment ressenti ce qu’il faisait. Évidemment, on adore ces ambiances-là. On en a connues pas mal en plus ces derniers temps.
On a eu la chance de faire des ambiances qui étaient très chaudes à l’extérieur. Et pour un joueur, c’est excitant.
Les conséquences du PAOK
Qu’est-ce que vous retenez de la défaite contre le PAOK, qui était finalement un match un peu fou ?
C’était un match un peu particulier. Je pense qu’on n’a pas très bien géré nos temps faibles. Défensivement, on a été un peu trop ouverts. On a été un peu bousculés à chaque fois qu’ils se présentaient devant nos buts. C’est là qu’ils ont été décisifs. Malgré tout, on a su être plutôt bons avec le ballon. On essaie de tirer le positif, même de ce match. On avait d’autres ambitions également parce que c’était à domicile, on voulait encore un peu plus avancer dans cette compétition. Mais c’est sûr qu’on a été trop ouverts et qu’on l’avait payé sur certaines phases de jeu.
Après la défaite contre le PAOK, la victoire devient obligatoire pour aller chercher le Top 8 ?
Oui, évidemment. Attention, je le redis, l’Étoile Rouge est une très bonne équipe. Ça va être un match difficile. Après, on est ambitieux. On a envie d’avoir le plus possible de points pour être très bien positionnés. Après, c’est une compétition qui n’est pas facile. Mais on est ambitieux et on a cette envie de réussir, évidemment.
Vous avez mentionné d’éventuels dysfonctionnements sur le plan défensif. Est-ce que le changement de gardien peut être l’une des raisons qui expliquent ces difficultés ?
Je ne pense pas que ça puisse jouer à ce niveau-là parce que Berke (Özer), il a fait son travail depuis le début de la saison. Après, c’est sûr que dans notre façon de jouer, par moments, avec nos ressorties de balles, il y a une progression encore à avoir. On avait certaines habitudes avec Lucas (Chevalier), ce qui est logique puisqu’on avait une continuité avec le club, mais Berke comprend de plus en plus les principes. On essaie de bien accueillir là-dessus pour que ce soit vraiment un joueur qui participe à la construction de notre jeu. On en a besoin.
Bouchon au milieu
Vous évoluez actuellement dans un secteur de jeu très concurrentiel au milieu de terrain. Comment est-ce que vous, et vos coéquipiers, vous vivez la chose ?
Tout le monde travaille, tout le monde bosse. Tout se fait dans un bon état d’esprit. On essaie de se tirer vers le haut pour qu’il y ait une certaine émulation. C’est ça l’état d’esprit général.






