« Victoire très importante » : Olivier Giroud a bien cru assister « au but de l’année » pendant LOSC – Angers SCO

De retour dans la peau d’un titulaire ce dimanche, lors de la victoire du LOSC sur Angers (1-0), Olivier Giroud s’est entretenu avec les médias au coup de sifflet final. Le succès acquis, Hamza Igamane et un peu de fatigue, voici ses déclarations.

Forfait une semaine plus tôt, contre le FC Metz, pour un protocole commotion et un petit pépin physique, Olivier Giroud (39 ans) réapparaissait sur les terrains mercredi, à Nice. Il n’avait cependant pu aider ses coéquipiers que pendant une dizaine de minutes, le maximum autorisé pour limiter les risques de rechute. D’un dimanche à l’autre, d’une absence à une titularisation, l’attaquant lillois a cette fois-ci pu débuter pour permettre à Hamza Igamane de se reposer après trois titularisations consécutives.

Olivier Giroud a ainsi pleinement participé à la victoire acquise par le LOSC sur Angers (1-0) dans le cadre de la onzième journée de Ligue 1. Cette dernière, il l’a commentée en se présentant en zone mixte au coup de sifflet final.

Une victoire qui fait du bien

Comment interprétez-vous cette victoire trois jours après une défaite à Nice ?

Elle est très importante, très, très importante. Il fallait rebondir tout de suite après cette défaite à Nice (2-0). On avait envie de mettre beaucoup d’énergie sur le même état d’esprit et puis ajouter un peu plus de folie, de variété dans notre jeu. C’est peut-être ce dans quoi on avait un peu pêché à Nice. Il y avait de très bonnes intentions, tout n’a pas été parfait mais je pense qu’au final on mérite cette victoire.

Ton entraîneur avait parlé d’un jeu un peu stéréotypé à Nice. Est-ce que le fait d’avoir interverti pas mal de fois Félix (Correia) et Matias (Fernandez-Pardo), ça peut être une solution pour un peu surprendre l’adversaire ?

Bien sûr, pour avoir l’opportunité d’interchanger les positions et avoir cette complémentarité devant qui fait qu’on peut s’adapter avec les qualités de nos attaquants.

Il y a beaucoup de diversité devant, mais il faut encore plus de mouvements, même si ce n’est pas facile contre des équipes comme ça. Angers qui court beaucoup et qui met un impact physique, une intensité… Je l’ai dit à Alex’ Dujeux (entraîneur du SCO) que je connais bien, ils nous ont donné du fil à retordre.

C’est vraiment une victoire significative dans le sens où il fallait vraiment rebondir et se rassurer après Nice.

Hamza Igamane

La folie, est-ce que c’est ce qui caractérise Hamza Igamane et sa frappe du milieu de terrain ?

Exactement ! Il n’y a pas que lui, il y en a d’autres des joueurs qui sont capables de folie comme ça. Je lui ai dit à la fin du match qu’il avait eu raison de la tenter, parce que je l’ai vu avancer plusieurs fois le gardien et si j’avais eu l’opportunité, j’aurais tenté aussi. Il la prend très bien mais le gardien se détend bien pour faire un bel arrêt.

Vous l’avez vécu comment de la touche, ce geste un peu fou ?

C’est un joueur d’instinct aussi. Quand il a vu qu’il était avancé, il a pris sa chance et ça a failli faire le but de l’année (rire).

Un peu de fatigue

Thomas (Meunier) nous parlait de la fatigue sur la fin de match notamment, avec les deux déplacements à venir à Belgrade et à Strasbourg. Comment vivez-vous cette fatigue dans le club en général ?

Moi, je ne suis pas un bon exemple avec mes 39 ans. C’est sûr que la fatigue, je la ressens des fois peut-être plus que les autres.

Aujourd’hui, je nous ai trouvé bien avec beaucoup d’énergie, beaucoup de bonne volonté, mais c’est vrai que des fois les jambes ont un peu plus de mal si je compare avec le début de saison. Mais c’est aussi un peu normal (sourire). Je vois toutes les équipes qui ne gagnent pas leur match par cinq buts d’écart tout le temps, Paris, Marseille. Il y a beaucoup d’équipes qui gagnent par un petit score. Aujourd’hui, les équipes sont de plus en plus prêtes physiquement au niveau de l’intensité, donc le rapport de force s’équilibre.