Publié le 2 novembre 2025 à 20:32

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Nicolas Opigez
Victorieux à domicile, les Dogues repartent avec les 3 points à l’issue de cette 11e journée, leur permettant de rester dans le top 7. En fin de rencontre, Bruno Genesio est revenu sur l’opposition du jour en conférence de presse.
Est-ce que c’est vraiment une anticipation, un choix de votre part de jouer comme ça ?
Oui, on avait revu notre match contre Nice, qui confirmait la première analyse. On a essayé de trouver plus de variété dans notre jeu offensif ce soir, ce qu’on a – je trouve – bien fait. C’est une bonne équipe, qui est bien organisée, qui est difficile à jouer. On a fait un match très sérieux, en se créant des occasions, mais aussi en gardant un équilibre parce qu’ils ont des joueurs percutants, des joueurs puissants, techniques au milieu de terrain. C’est vraiment une équipe qui n’est pas facile à jouer. D’ailleurs, les résultats qu’ils font, notamment contre les gros du championnat le prouvent. On est satisfaits du résultat, bien sûr, mais aussi du match, qui n’est peut-être pas le plus spectaculaire qu’on ait fait. Mais j’ai bien aimé notre performance ce soir.
« Il y a du progrès dans le domaine sans ballon, dans l’équilibre, dans la solidité »
On a vu Hamza Igamane tenter une frappe incroyable du milieu du terrain, peut-être à deux doigts du but de l’année. C’est quelque chose qu’il tente aussi des fois à l’entraînement. Comment, toi, tu l’as vécu du banc de touche ?
Hamza, c’est un joueur imprévisible. Il est capable de gestes d’éclat offensivement. Je ne suis pas surpris qu’il l’ait tenté, même si, sur le coup, comme on menait et qu’il restait peu de temps, je me suis dit peut-être qu’il aurait été plus sûr de la garder. Mais il l’a tenté, il a failli réussir. Et je pense qu’il faut laisser ça à ce genre de joueur. Lorsque j’étais à Lyon, Memphis Depay et Nabil Fekir ont marqué des buts comme ça, de très très loin de notre moitié de terrain pour Nabil, je crois, et Memphis pas loin non plus. Et c’est ce qui fait aussi la beauté de ce sport. Il faut, je pense, encourager ce genre de gestes, ce genre de joueurs qui sont imprévisibles, talentueux. Souvent, ce sont des joueurs offensifs. Donc, voilà, ça aurait été extraordinaire qu’il le mette mais le gardien a été vigilant.
On a beaucoup parlé du manque de finition sur ces derniers matchs. Ce soir, il y avait encore un peu de ça. Il y a quand même beaucoup d’occasions. Et finalement, il y a eu 1-0. C’est soit tout, soit rien, le LOSC cette saison, on a l’impression. Comment vous l’expliquez ?
C’est vrai qu’il y a certains matchs où on fait des différences au niveau du score et d’autres où on n’arrive pas à le faire. J’ai regardé les statistiques, on a un nombre de xG de 2,2 ou 2,3, ce qui est assez important, surtout lorsqu’il n’y a pas de pénalty par exemple. Donc, on doit encore s’améliorer dans ce domaine-là. Dans ce genre de match, on doit être capable de se mettre à l’abri. Je pense qu’en deuxième mi-temps, on s’est procuré trois occasions nettes pour faire le break et gérer la fin de match un peu plus tranquillement. On n’a pas su le faire, mais il y a du progrès dans le domaine sans ballon, dans l’équilibre, dans la solidité. Chaque chose en son temps, j’espère qu’on arrivera à lier les deux très vite.
Un à zéro sur la fin de match, on sentait que le rythme redescendait un petit peu. En zone mixte, Thomas nous a parlé de la fatigue de l’équipe en général. Est-ce que vous la voyez, cette fatigue-là ? Et avec les deux déplacements importants à venir à Belgrade et à Strasbourg, comment vous la gérez, cette fatigue-là ?
Oui, c’est vrai qu’on le voit sur beaucoup d’équipes. Je trouve qu’il y a beaucoup d’équipes, notamment les équipes européennes, qui ont un peu plus de mal en ce moment. Pour essayer d’expliquer, je pense que c’est l’accumulation des matchs et puis l’accumulation des saisons aussi, avec de moins en moins de coupures pour certains. Pour ceux qui sont internationaux, c’est pareil. Ils enchaînent les championnats, puis les sélections. Donc, ce n’est pas facile. Et pour les deux déplacements, on va faire quelque chose d’un peu différent. C’est-à-dire qu’on partira mercredi, bien sûr, pour Belgrade. Et puis de Belgrade, on ira directement à Strasbourg le lendemain du match, vendredi. On voyagera directement à Strasbourg, ce qui nous économisera un voyage supplémentaire. Ça nous permettra aussi, après le match de Belgrade, d’avoir un bon repas contrôlé, une bonne nuit de sommeil. Et puis on restera à Strasbourg jusqu’au match de dimanche.
Vous avez pris le risque sur ce match de ne pas avoir de défenseurs centraux sur le banc en laissant Maxima Goffi avec la réserve. Et Thomas Sajous, vous l’avez aussi laissé avec la réserve. Pourquoi ce choix ? Il y avait besoin de les faire jouer ces jeunes ?
Oui, je pense que les jeunes ont besoin d’apprendre, de jouer. Ça fait partie de leur formation, de leur progression. Donc c’était l’occasion de le faire pour eux. Et même s’il n’y avait pas de centraux de métier, il y avait Ugo Raghouber qui est capable de jouer à ce poste-là. Dans l’idée, c’était ce que j’avais envisagé si on devait avoir un problème avec Aïssa Mandi ou avec Chancel Mbemba. Sachant que Nathan Ngoy va, je pense, rentrer assez rapidement dans le groupe pour jouer.
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