Retrouvailles programmées : Olivier Giroud va renouer avec de vieilles connaissances pendant LOSC – Angers SCO

Une quinzaine d’années plus tôt, Olivier Giroud évoluait aux côtés d’un certain Alexandre Dujeux. Ils seront adversaires ce dimanche, l’un dans la peau de l’attaquant du LOSC, l’autre à la tête du SCO Angers.

Après avoir disputé une manche du championnat de France en pleine semaine, le LOSC s’inclinait à Nice (2-0), les clubs pensionnaires de l’élite enchaînent ce week-end avec une nouvelle série de joutes. La onzième journée de Ligue 1 débute ce samedi avec le déplacement des Aiglons sur la pelouse du Parc des Princes (17h), elle se poursuivra au fil des heures, jusqu’à voir la formation lilloise accueillir Angers dans l’enceinte de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy.

Cette opposition, programmée dimanche à 17h15, sera le théâtre de retrouvailles inattendues entre Alexandre Dujeux, entraîneur du SCO, et Olivier Giroud, attaquant phare du LOSC. Les deux hommes se côtoyaient il y a une quinzaines d’années.

Souvenirs débloqués

Du haut de ses 49 ans, Alexandre Dujeux concluait sa carrière professionnelle quinze ans auparavant au Tours FC, club dont il défendait les couleurs de 2008 à 2010. Au cours de cette période, ses dirigeants accordaient leur confiance à un jeune attaquant de 22 ans : Olivier Giroud.

« J’ai joué avec lui lorsqu’il commençait à Tours, se remémorait Alexandre Dujeux lors de son passage en conférence de presse ce vendredi, prenant une courte avance sur Bruno Genesio. J’avais bien connu son frère au centre de formation à Auxerre. C’est quelqu’un que je connais, que j’apprécie beaucoup, mais ça faisait un petit moment que je ne l’avais pas vu, reconnaissait le technicien, qui ne s’attendait pas à le voir renouer avec la Ligue 1. J’aurais plaisir à le revoir dimanche. Cela permet de se remémorer énormément de bons moments et puis, aussi, de voir que le temps passe vite et qu’il faut profiter des belles choses lorsqu’elles se présentent. J’aurais beaucoup de plaisir à le revoir », répétait-il, dans des mots mêlant émotions et nostalgie.

Talent évident

Quinze ans plus tard, Alexandre Dujeux se souvient très bien de l’arrivée d’Olivier Giroud, du contexte dans lequel il pointe le bout de son nez à Tours. Il avait été, à cette époque, acheté pour 150 000€. « Je me souviens, il était à Grenoble et il revenait d’un prêt à Istres. Il avait fait une bonne saison en National (34 matchs, 14 buts), rappelle-t-il. Grenoble montait en Ligue 1 et ils avaient considéré que ce n’était (Olivier Giroud) peut-être pas suffisant. Comme quoi, lorsque l’on est entraîneur, il faut faire attention à ce que l’on dit », lâchait-il en riant, bien conscient qu’il pourrait lui aussi être amené à commettre une telle erreur au cours de sa carrière sur un banc.

« Il avait une vraie joie de vivre et dans un vestiaire, c’est appréciable. »

Alexandre Dujeux se rappelle d’un joueur qui « débordait de confiance, qui voyait loin et se donnait les moyens de réaliser ses ambitions » au travers des efforts fournis. « Il avait des qualités naturelles, mais c’était surtout beaucoup, beaucoup de travail. Il avait déjà d’immenses qualités de finisseur. C’est ce qui a fait sa grande force, notait-il. Qu’il devienne meilleur buteur de l’équipe de France, c’était difficile de l’imaginer, mais qu’il fasse une belle carrière, c’était sûr, avouait-il en souriant, piquant quinze ans plus tard les dirigeants grenoblois.

Outre les qualités du joueur, l’homme était marquant. Sa personnalité pouvait être précieuse pour un groupe, déjà à 22 ans : « C’est quelqu’un que j’appréciais et qui avait une vraie joie de vivre. Dans un vestiaire, c’est toujours très appréciable », concluait ainsi Alexandre Dujeux, qui ne fera néanmoins pas de cadeau à son ancien coéquipier.

Olivier Giroud a fait, pour rappel, son retour à la compétition mercredi à l’issue d’un protocole commotion qui lui aura fait manquer la réception du FC Metz. Angers s’oppose au LOSC ce dimanche (17h15) dans le cadre de la onzième journée de Ligue 1.