Publié le 24 octobre 2025 à 15:17

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Nicolas Opigez
Battu par le PAOK Salonique ce jeudi (3-4), le LOSC aurait pu connaître un tout autre scénario si un penalty avait été sifflé sur Matias Fernandez-Pardo. Les journalistes de L’Équipe du Soir ont été choqués par cette décision arbitrale.
Le scénario aurait-il pu être complétement différent ? Personne ne le saura jamais, mais les images apparaissaient pourtant claires : Matias Fernandez-Pardo (20 ans) était freiné de manière illicite dans la surface de réparation après un raid solitaire dont il a le secret. Le Lillois était accroché au niveau du bras par Tomas Kedziora, qui tirait son maillot et le faisait tomber dans la surface (39′). Nikola Dabanovic, arbitre monténégrin de la rencontre, ne bronchait pas, ni en direct, ni après douze visionnages de l’action. Il avait pourtant été invité à juger de nouveau la situation par ses assistants à la vidéo.
SÉQUENCE TERRIBLE POUR LE LOSC ❌
Malgré la VAR, l'arbitre refuse un penalty (évident ?) aux Lillois qui, dans les secondes qui suivent, encaissent un troisième but dans cette mi-temps 🥶#LOSCPAOK | #UEL pic.twitter.com/G1gjHnAw7d
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) October 23, 2025
Incompréhension
Au coup de sifflet final, cette situation litigieuse a beaucoup fait parler, que ce soit en tribunes ou sur les plateaux de télévision. Damien Degorre, journaliste, était effaré sur la petite lucarne : « Le défenseur grec prend le maillot de Fernandez-Pardo, le tire jusqu’à ce que le logo du sponsor principal, qui est censé être au milieu du maillot, soit sur l’épaule, analysait-il. Fernandez-Pardo est déséquilibré. Il exagère peut-être la chute, mais il est déséquilibré. Il y a faute, il y a penalty, il y a une erreur manifeste. Il va voir la vidéo et il doit se rendre compte qu’il a fait une erreur manifeste. Il la corrige, il y a penalty et on n’en parle plus », jugeait-il, sérieusement agacé par la décision prise par Nikola Dabanovic.
Un avis diverge à ses côtés, celui de Philippe Sanfourche. Le journaliste insiste notamment sur le fait que, selon lui, Matias Fernandez-Pardo en rajouterait : « Je ne dis pas qu’il n’y a pas de penalty, mais Fernandez-Pardo s’effondre avant même que le maillot ne soit tiré. Il n’est pas déséquilibré et cherche, quelque part, à influencer l’arbitre. Et c’est un problème. […] Le joueur plonge parce qu’il veut influencer l’arbitre. Il plonge. Il veut en faire plus pour être sûr qu’il y a penalty. Et ça, ça le tue », estimait-il, à contre-courant de l’ensemble de ses compères sur le plateau de L’Équipe du Soir.
Refus du VAR
Toujours sur la petite lucarne, Étienne Moatti est effaré suite à cette analyse : « Le maillot est tiré, il y a penalty et la terre entière l’a vu, s’exaspère-t-il. C’est une telle évidence. Il n’y a pas de débat. Il y a des choses simples dans le football. Lorsqu’il y a une faute, importante en plus dans la surface, que vous avez une deuxième chance pour réparer votre erreur grâce à la vidéo (12 visionnages), vous le faites. Mais là, il ne le fait pas. Là, pour le coup, il va pas arbitrer lors de la prochaine journée de Coupe d’Europe », assurait-il le spécialiste des instances.
Ce dernier pointait ensuite du doigt, pour conclure, l’état d’esprit du corps arbitral : « On voit bien son attitude. On a l’impression qu’il va voir la vidéo de façon contrainte et forcée et que depuis le départ, il n’a pas envie de se déjuger, jugeait le journaliste. Il a voulu insister pour, de son point de vue, ne pas passer pour un imbécile. Et finalement, il passe pour un mauvais arbitre et sera sanctionné », concluait Étienne Moatti. La sanction était en plus double puisque, dans la foulée, un troisième but était encaissé (43′) avant la pause. Un écart de trois buts, la tâche était trop ardue pour le LOSC.
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