Publié le 24 octobre 2025 à 11:35

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Nicolas Opigez

Par - Catégories : Football, LOSC-

Au terme d’un match qui a mis les cœurs à rude épreuve, le LOSC se contentait d’une défaite (3-4). Cette désillusion soudaine contraste avec les réussites passées (comme à Rome, 0-1), ce qui n’a pas manqué de faire réagir Daniel Riolo. 

Le LOSC a offert un match spectaculaire jeudi soir au public de la Decathlon Arena-Stade Pierre Mauroy, battu 3-4 par le PAOK Salonique au terme d’un scénario renversant. Un score fou, des émotions fortes… mais aussi beaucoup de regrets. Car si les supporters lillois ont vibré, Daniel Riolo n’a pas manqué de pointer du doigt la médiocrité du jeu nordiste, notamment lors d’une première période totalement manquée.

Une copie médiocre

« Le match était spectaculaire, les émotions qu’on a vécues, c’est vrai qu’on a passé une bonne soirée… mais tout ça n’a été rendu possible que par la médiocrité des Lillois pendant une grande partie du match » , lançait Daniel Riolo, présent sur les ondes de la radio RMC. L’éditorialiste, s’il reconnaît le suspense et le spectacle proposé, refuse d’y voir une performance maîtrisée. Pour lui, le LOSC s’est tout simplement endormi. « Lille s’est vu trop beau, comme Strasbourg (tenu en échec 1-1 face à Jagiellonia). Ils ont pris leur adversaire de haut, pensant que ce serait tranquille. Résultat : ils se réveillent trop tard, mettent la pression trop tard, font entrer les bons joueurs trop tard. », déplore-t-il, voyant son pronostic de début de semaine (que des victoires européennes pour les clubs français), complètement erroné.

Des choix pointés du doigt

Si Daniel Riolo comprend en partie les choix de rotation opérés par Bruno Genesio, il estime que le problème vient surtout des individualités.  « Je trouve normal que Genesio fasse tourner, mais les mecs qui ont démarré n’ont pas montré qu’ils devaient être titulaires. Il y a eu de la nonchalance, beaucoup d’approximations », juge-t-il.

Le journaliste prend à partite plusieurs individualités décevantes, ciblant « des performances individuelles inquiétantes » . A ses yeux, « Mandi, Ngoy, Sahraoui ou Correia, ce sont des joueurs qu’on a trouvés intéressants en début de saison, mais là, sur ce match, ils ont été en dessous. Quand tu veux prouver à ton coach que tu mérites ta place, tu te dois d’en montrer plus. »

« Genesio a pris sur lui, mais la faute revient aux joueurs »

En conclusion, de son analyse Daniel Riolo tempère le jugement que Bruno Genesio a eu de lui-même, refusant d’en faire le principal responsable de la défaite : « Le coaching de Genesio, j’ai pas tellement envie de tomber sur lui. Il a reconnu s’être trompé dans sa rotation, mais les joueurs ont leur part de responsabilité » , a-t-il rappelé. L’analyste refuse de céder à la facilité en reposant la faute sur l’entraîneur. Pour lui c’est clair, la responsabilité de cette contre-performance ne revient qu’aux seuls et uniques joueurs. « Si t’appartiens au groupe et que t’as la chance de jouer en Coupe d’Europe, tu dois répondre présent. »

Le chroniqueur se veut lucide : le LOSC reste solide sur la durée, mais ce revers souligne la fragilité de son effectif bis. « Genesio a voulu faire souffler certains cadres, c’est logique. Mais les remplaçants n’ont pas saisi leur chance. À ce niveau, c’est problématique. » Ce jeudi, le LOSC est reparti du stade battu, avec 0 point et 4 buts encaissés, mais avec l’ambition de transformer cet échec en leçon.

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