Publié le 19 octobre 2025 à 12:04

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Valentin Vanhoove

Par - Catégories : Football, LOSC-

La huitième journée de Ligue 1, première à l’issue de la trêve internationale, porte le LOSC jusqu’à Nantes. Il s’agit d’un déplacement synonyme de « traumatismes » passés pour Bruno Genesio, de Lyon à Lille.

En phase avec leurs objectifs respectifs, le FC Nantes (15e, 6 pts) et le LOSC (7e, 11 pts) vivent des débuts de saison bien différents avec d’un côté la course au maintien et de l’autre la lutte pour une qualification européenne. La huitième journée de Ligue 1 les fait malgré tout se retrouver ce dimanche (20h45) pour son match de clôture.

Les Canaris éprouvent historiquement des difficultés lors de leurs oppositions régulières avec les Dogues. Ils ne les ont surpassés qu’une seule fois lors de leurs 20 dernières confrontations (5 nuls, 14 défaites). Se déplacer à la Beaujoire ravive malgré tout certains « traumatismes » chez Bruno Genesio…

La goutte de trop

L’actuel entraîneur du LOSC, passé plus tôt dans sa carrière par l’OL et par le Stade Rennais, n’a jamais éprouvé de réelles difficultés face au FC Nantes. Il se souviendra néanmoins toute sa vie de sa première défaite (survenue après 4 victoires et 2 nuls). Malgré leur domination certaine, les Gones s’inclinaient face aux Canaris (2-1) le 29 septembre 2018. Ce résultat était lourd de conséquences.

Le divorce était dans l’air depuis déjà une dizaine de jours et une élimination en demi-finale de Coupe de France contre Rennes (2-3). La nouvelle défaite de l’OL, concédée à Nantes (2-1), avait été la goutte de trop, celle qui faisait déborder le vase.

« Le climat actuel peut être un frein important pour l’équipe »

Le lendemain, de retour au plus près du Rhône, l’Olympique Lyonnais organisait une conférence de presse extraordinaire. Lors de celle-ci, Bruno Genesio officialisait son départ à l’issue de la saison. « Un soulagement pour de nombreux supporters lyonnais qui le réclamaient depuis de longs mois », rédigeait TF1 Info à l’époque. Cette notion était fondamentale, puisqu’il s’agissait de l’une des raisons l’ayant poussé à prendre cette décision :

« Depuis quelque temps, je fais face à un climat négatif, pour ne pas dire plus. Je pense qu’il peut être un frein important pour l’équipe, les joueurs, le club », avait-il déclaré. C’est ainsi, le lendemain du revers de trop à Nantes, que Bruno Genesio anticipait la fin de son histoire lyonnaise.

Un revers et ses conséquences

Rien de significatif du côté de Rennes, qui ne perdait qu’un seul derby au cours du mandat de Bruno Genesio. Le technicien sortait victorieux des cinq autres duels de ce genre, même à Nantes. C’est à Lille que les choses se compliquent de nouveau. Les Dogues s’y inclinaient le 15 mars, soit trois jours après avoir été éliminés de la Ligue des Champions par Dortmund.

Cette défaite survenait dans un contexte difficile. Déjà marquée au coup d’envoi, la déception était accentuée au coup de sifflet final. Les Lillois s’étaient inclinés en encaissant un but (83′) alors qu’ils évoluaient en supériorité numérique, scénario parfait pour miner le moral des troupes. Ils perdaient alors trois précieux points dans la course au podium, synonyme de qualification en Ligue des Champions, qu’ils finissaient par manquer… à deux unités près. Voilà un second déplacement légèrement traumatisant à Nantes, où Bruno Genesio et ses hommes espèrent pouvoir prendre leur revanche ce dimanche. Avec un nul et une défaite avec Lille, le technicien n’avait jamais connu des débuts aussi négatifs face à cet adversaire.

La chute en Coupe de France

Outre le FC Nantes en lui-même, l’entité club, c’est son entraîneur qui rappelle de très mauvais souvenirs à Bruno Genesio. Luis Castro est loin d’être un inconnu pour le LOSC, qui s’opposait à sa troupe de l’USL Dunkerque huit mois plus tôt en huitièmes de finale de Coupe de France. Véritable Petit Poucet, alors que les Dogues s’étaient frottés à Liverpool (2-1) et au Feyenoord Rotterdam (6-1) en Ligue des Champions les semaines précédentes, la formation dunkerquoise avait réalisé l’exploit en les éliminant (1-1, 4-5 t.a.b) à ce stade de la compétition. La désillusion avait été immense au coup de sifflet final.

De nombreux sobriquets avaient accompagné les Lillois les jours qui suivent. « Faute professionnelle », « Petit cauchemar », « Ridicule », « Honte » se succédaient dans les médias. Bruno Genesio a ainsi l’occasion, ce dimanche (20h45), de prendre sa revanche sur son homologue portugais. Cela n’effacera rien, mais atténuera peut-être la douleur ressentie au cours du mois de février.

Un revers à Nantes n’aura évidemment pas autant de résonnance que l’échec dunkerquois, mais il ferait tâche au vu de la dynamique actuelle (3 matchs sans succès) du LOSC en championnat. Relancer la machine, c’est bien ce qu’espèrent les supporters lillois.

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