La parole aux supporters après OM – LOSC : « C’était impossible de rester tranquille dans son fauteuil »

Dans cette rubrique, Le Petit Lillois donne la parole aux supporters du LOSC à l’issue de chacune de ses rencontres. Ces derniers avaient encore des étoiles plein les yeux suite à la qualification lilloise (1-1, 3-4 t.a.b) en 8es de finale de Coupe de France. 

Quelle folle soirée le LOSC nous a-t-il fait vivre ? Après deux sorties plutôt mornes, contre Nantes (1-1) puis face à l’AJ Auxerre (0-0) en Ligue 1, le LOSC a vécu une soirée de fête dans l’enceinte de l’Orange Vélodrome ce mardi. Ses hommes se sont offerts l’Olympique de Marseille afin de poursuivre leur parcours en Coupe de France.

Vainqueur de la séance des tirs au but (1-1, 3-4 t.a.b), le LOSC est qualifié pour les huitièmes de finale, dont le tirage au sort aura lieu d’ici quelques heures. Une réussite que trois supporters ont commenté ces dernières heures. Leurs propos sont l’occasion de revenir une dernière fois sur la partie récemment disputée, mais d’un angle de vue distinct de ce que l’on peut voir traditionnellement dans la presse locale et hexagonale. C’est parti pour le débrief !

Une question de ressenti

Malmenés par le tirage au sort, les Dogues ont fait sensation en parvenant à s’extirper indemnes de l’arène qu’est l’Orange Vélodrome. De la fierté, du soulagement… cette partie à l’issue victorieuse aura provoqué une multitude d’émotions chez les supporters lillois.

« Je n’étais pas serein avant le match. Je n’étais pas serein pendant le match. Je n’étais pas serein avec la séance des tirs au but. Aujourd’hui, je suis serein, rigole Patrick. Quel match de fou quand même. Ce n’était pas le plus beau, c’est sûr, mais on a ressenti des émotions dans tous les sens. Sur le plan tactique, on a parfois été pris à défaut, mais j’ai apprécié l’adaptation de Bruno Genesio. On était toujours très présent dans le pressing. On avait juste moins l’allure de mort de faim à ce niveau-là et je pense que c’était mieux d’un point de vue défensif. J’ai cru sentir plus de stabilité », analyse-t-il pour débuter, malgré les quelques coups de chaud sur la défense lilloise.

Laurent et Tom se sont plutôt concentrés sur l’énergie ressentie. Le dernier nommé se lance : « Du soulagement !, s’exclame-t-il. Les vingt dernières minutes, après l’égalisation, c’était impossible de rester tranquillement dans son fauteuil. On a logiquement reculé, pour essayer de conserver notre avantage, mais quelle pression. J’ai eu peur que ce but allait nous achever. On a tellement peu de réussite lors des tirs au but que je n’ai regardé que le dernier. J’ai bien fait au vu de l’arrêt de Vito (Mannone). J’aurais manqué quelque chose, lance-t-il en rigolant, rapidement suivi par Laurent. Tout d abord, beaucoup de fierté, enchaînait ce dernier avec calme et sérénité. Dans l’histoire du LOSC, il y a peu de victoires au Vélodrome. Notre équipe a su faire le dos rond, notamment en première période où nous avons été sevrés de ballons et pas assez précis dans le dernier geste. Je me suis demandé si nos Lillois allaient accuser le coup après l’égalisation dans les arrêts de jeu, mais pas du tout », savoure-t-il encore.

MVP

Un match de cette envergure permet toujours à certaines individualités de se démarquer. Laquelle a marqué les esprits des supporters lillois ?  « Comment ne pas répondre (Vito) Mannone, s’exclame Laurent, premier à dégainer sa proposition. De par sa performance lors de la séance de tirs au but, mais également dans le match où il sort vainqueur de ses duels face à Greenwood, il a été solide », juge-t-il. Ce dernier est rapidement suivi par Patrick, qui acquiesce et valide ce choix : « Je ne peux pas dire autre chose. Il a fait un match fantastique. On peut vraiment être rassuré de l’avoir derrière Lucas (Chevalier). Je pense qu’il a impressionné tout le monde, bluffé tout le monde même. »

De son côté, Tom cherche la variété : « Forcément, ce ne serait pas logique de ne pas citer Vito, mais j’aimerais aussi parler de Hakon (Haraldsson) pour changer un peu. Outre son but, j’apprécie énormément son style. Il ne triche jamais lorsqu’il foule la pelouse sous nos couleurs et il faut quand même le noter. Il rate parfois des choses bêtes, car complétement cuit, mais il a encore été décisif et sans lui, on ne serait pas qualifié », conclut-il ainsi, apportant un peu de jeunesse à l’expérience du portier italien.

L’heure du déclic

« Je suis assez sceptique. Ce qui est certain, c’est que le match qui vient sera très, très difficile. Il ne faut surtout pas sous-estimer les Aiglons et la Coupe de France reste une compétition à part, pas sûr qu’elle entraîne une dynamique », estime ainsi Tom, pas forcément serein à l’approche de la 18e journée de Ligue 1 McDonald’s. Laurent lui emboîte le pas : « Nous vivons déjà une saison magnifique et la Coupe de France est une compétition à part, répète-t-il également. Les deux premiers matchs nous ont forcément déçus puisque les adversaires étaient à notre portée, mais le club est toujours dans une dynamique positive malgré tout. Le match le plus important sera celui contre Nice. Malgré les blessures et la fatigue, il faudra se montrer à la hauteur, en haussant notre niveau de jeu comme nous avons su le faire pendant la seconde période à Marseille », croise-t-il désormais les doigts.

De son côté, Patrick est certain que l’effet Coupe de France fera des étincelles. Il n’hésite cependant pas à demander un petit coup de pouce : « J’ai envie de croire que ce match peut rebooster un peu tout le monde et relancer une dynamique. Ce n’est que ça qu’il manque finalement. Les Dogues sont toujours les Dogues, il faut juste rallumer un peu le moteur. Ce ne sera pas facile face à Nice, qui revient très bien, mais j’espère qu’ils pourront compter sur une grosse ambiance pour s’enflammer un peu. Aux supporters de faire le job ! », s’exclame-t-il, lançant un message pour conclure son discours.

Vito Mannone, juste : MERCI ! 🤩 #OMLOSC pic.twitter.com/xz176a8Twg

— Le Petit Lillois ⚜️ (@LePetitLillois) January 14, 2025