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Ligue 1 – J13 : Chez la lanterne rouge, le LOSC perd deux points dans la course au podium

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Crédit Photo : Le Petit Lillois / Inès Poulain

Loin de leur base, à Montpellier, le LOSC a longtemps mené au score avant d’être repris dans les arrêts de jeu (2-2). Ce match, marqué par d’importantes échauffourées dans les dernières minutes, peut laisser un coup amer aux Dogues, qui perdent deux points dans la course au podium.

Déjà pris à défaut à Saint-Étienne (1-0), sur la pelouse d’un promu en difficulté en début de saison, le LOSC était prévenu ce dimanche à Montpellier, lanterne rouge de Ligue 1 : « J’ai l’habitude de dire que l’on peut faire des erreurs, mais si on les reproduit, c’est plus embêtant, insistait d’ailleurs Bruno Genesio en conférence de presse. Ce n’est pas parce que c’est la lanterne rouge que ce sera facile. »

Le message était clair à Lille, ne restait plus qu’à le transposer au cœur de l’enceinte montpelliéraine où plus de 14 000 personnes étaient réunies sous un soleil digne du printemps. Il faut dire que les Montpelliérains passent un cap, celui du 600e match disputé à domicile dans leur histoire.

Le film de la rencontre

Loin d’être aussi frais qu’ils ne l’étaient à Bologne, peut-être aussi touchés par l’étonnante chaleur montpelliéraine, les Dogues paraissaient lourds sur le pré. Ce sont tout de même eux qui conservaient la maîtrise du cuir, dans le contrôle, et lançaient les hostilités avec une première tentative de Ngal’ayel Mukau (4), placé plus haut. Le jeu lillois penchait d’ailleurs sur la gauche, au point que Fernandez-Pardo basculait souvent dans l’axe. Pour autant, malgré cette dynamique, Lucas Chevalier était le premier à mettre les mains. Le portier plongeait de tout son long sur une frappe piégeuse qui ne paraissait cependant pas cadrée (15′).

Pris dans le combat, le LOSC doit compter sur les chevauchées de Matias Fernandez-Pardo, presque intouchable lorsqu’il s’empare des espaces, et le pressing harassant d’Ayyoub Bouaddi, piquant sur l’homme au cours du premier acte. Ces quelques situations étaient néanmoins tuées dans l’œuf par des erreurs dans les transmissions ou du déchet sur le plan technique, notamment chez Rémy Cabella ou Jonathan David.

Dans le sens opposé, Lucas Chevalier veillait toujours au grain, sortant une volée parfaitement bottée par Téji Savanier (41′) et repoussait en corner. Celui-ci, mal joué, offrait une contre-attaque parfaite aux Dogues, qui jouaient le coup collectivement. Matias Fernandez-Pardo, dernier maillon de la chaîne, était finalement percuté par Jordan Ferri en pleine surface. Maître dans l’art du penalty. Jonathan David transformait l’essai sans trembler (44′). Cet avantage n’était néanmoins que de courte durée avec l’égalisation montpelliéraine sur corner (45+2′). Issiaga Sylla devançait Alexsandro puis Bafodé Diakité pour caler une tête parfaite au fond des filets. Les deux équipes rentraient donc aux vestiaires sur un score nul (1-1).

De retour sur le pré, la rencontre ne perdait pas sa physionomie, à l’exception près que les rares éclats lillois, représentés par Ayyoub Bouaddi et Matias Fernandez-Pardo, avaient disparu. Définitivement embarqués dans la rudesse du jeu, Dogues et Montpelliérains enchaînaient les fautes et, tout au long de la partie, les cartons jaunes pleuvaient. C’est d’ailleurs sur un coup que la deuxième période basculait pour la première fois. Rémy Cabella, qui semblait partir en dehors du terrain, était déséquilibré dans la surface par Joris Chotard. Jonathan David n’en demandait pas tant, envoyant sa tentative dans la lucarne pour tromper Benjamin Lecomte (54′). Il inscrivait ainsi son 9e but de la saison, 80e but en Ligue 1, son 99e à Lille. Entre-temps, lors de l’intervention du VAR, Rémy Cabella avait donné un coup à Téji Savanier lors de premières échauffourées.

Malgré cet avantage, le LOSC ne sera jamais serein, parfois pris à défaut dans son dos, comme sur une incursion d’Al-Tamari dont la tentative passait juste au dessus des cages (72′). Fragiles, ses hommes tenaient bon jusqu’au temps additionnel, durant lequel ils finissaient par craquer à l’issue d’un cafouillage dans la surface (90+4′). La fin de match fut marquée par d’importantes échauffourées, durant lesquelles Bakker et Coulibaly étaient finalement expulsés (90+9′). Le LOSC, finalement neutralisé, laissait ainsi filer deux nouveaux points dans la course au podium (2-2).

Montpellier HSC 2-2 LOSC (1-1)

But(s) : Sylla (45+2′), Nordin (90+4′) pour le MHSC, David (44′, 54′) pour le LOSC
Avertissement(s) : Maksimovic (9′), Tchato (35′), Savanier (52′), Sagnan (83′), Gasset (86′, 86′ rge), Coulibaly (rge 90+9′) pour le MHSC, Mukau (26′), Alexsandro (47′), Cabella (52′), Fernandez-Pardo (89′), Bakker (rge 90+9), Haraldsson (90+13′) pour le LOSC

LOSC : Chevalier – Mandi, Diakité, Alexsandro, Bakker (Gudmundsson 77′)– André, Bouaddi – Fernandez (Meunier 90′), Mukau (Haraldsson 69)’, Cabella (Sahraoui 69′) – David (Bayo 90′)
Entraîneur : Bruno Genesio

Montpellier HSC : Lecomte – Tchato, Maksimovic (Bares 88′), Omeragic (Sagnan 63′), Sylla – Chotard, Ferri (Nzingoula 63′) – Al-Tamari, Savanier (Coulibaly 81′), Nordin – Khazri (Ndiaye 63′)
Entraîneur : Jean-Louis Gasset

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