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Jérémy Pied et une clause particulière : « Dans les bureaux, au LOSC, tout le monde s’est foutu de ma gueule »

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Crédit Photo : Julian Finney/Getty Images

Loin des terrains depuis son départ du LOSC en 2022, Jérémy Pied est revenu sur quelques souvenirs de sa carrière.

Sans club depuis son départ du LOSC en 2022, Jérémy Pied a tiré un trait sur sa carrière de joueur professionnel. Son quotidien sportif n’est cependant pas derrière lui puisqu’il continue de courir des marathons. A la fin du mois d’août, l’ancien Dogue s’est confié au journal L’Equipe pour revenir sur certains souvenirs de son passé de footballeur.

Il s’est notamment confié sur son plus gros coup de gueule et celui-ci s’est déroulé dans le vestiaire du LOSC. A l’occasion d’un match de Coupe de la Ligue, le défenseur droit lillois a pris la parole pour remotiver les troupes : « Lors d’un Lille-Amiens. À Lille, je faisais beaucoup les speechs. C’était un match de Coupe de la Ligue (en quarts de finale, le 8 janvier 2020), on n’arrivait pas à marquer. Le ballon était tout pourri, jaune bizarre. On n’arrivait pas à frapper. C’était la mi-temps et les joueurs commençaient à blablater. Je ne jouais pas, mais je me suis levé et j’ai dit : « Fermez tous vos gueules, le ballon il est mort, c’est de la merde, mais pour eux aussi. On a Victor (Osimhen), il est costaud devant. On arrête de faire des passes de merde vers l’arrière, on envoie sur Victor. Et toi Victor, protège ton ballon, arrête de casser les bonbons – parce que lui aussi se plaignait. Tu te retournes, tu mets une mine. » Ils étaient bien chauds. En 2e mi-temps, Victor a marqué un but, Luiz Araujo a mis une mine, et on a gagné 2-0. »

Jérémy Pied a aussi été avant-gardiste sur le dernier exploit lillois. Alors qu’il négociait pour son nouveau contrat avec le LOSC, le défenseur droit a demandé une clause qui a étonné à l’époque : « Quand le LOSC a souhaité me prolonger de deux ans (en 2020), à la signature, j’ai demandé où était la prime en cas de titre de champion. Dans les bureaux, tout le monde s’est foutu de ma gueule. On m’a dit : ‘Être champion, c’est pour le PSG.’ Je n’ai jamais été d’accord avec cette phrase. J’ai insisté : ‘Je voudrais une prime écrite noir sur blanc de vainqueur du Championnat, vainqueur de la Coupe de France et vainqueur du Trophée des champions.’ Je les ai obtenues. Les montants, je m’en foutais, je voulais leur faire comprendre qu’on visait des titres. J’y ai cru et on a été champions. »

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