
Suite aux accords noués par la LFP, les droits TV de la Ligue 1 s’élèvent à 500 millions d’euros par an en moyenne. Ce montant est brut et ne sera pas intégralement reversé aux clubs hexagonaux, loin de là même.
500 millions d’euros à peu de choses près, c’est la somme que DAZN et beIN Sports ont décidé d’aligner pour les droits TV domestiques de la Ligue 1. Après de longues semaines d’attente, le championnat français a enfin trouvé un diffuseur lui permettant de sauver les meubles. Cependant, un point nuance l’optimisme autour de cet accord : le montant que récupèreront les clubs français.
Sur ces 500 millions, de nombreuses parties doivent être soustraites et seront reversées à d’autres entités. Tout d’abord, CVC va prélever 20 % en marge de l’accord passé avec la Ligue de Football Professionnel. Il faut donc déjà enlever 100 millions qui partiront pour le fonds d’investissement. Autre chose, la taxe appelée « Buffet » à hauteur de 5 % des droits, soit environ 25M€, s’ajoute à ce montant ponctionné tout comme différentes subventions versées à la FFF (14M€ minimum) et aux différents syndicats de joueurs, entraîneurs ou des clubs. Enfin une partie doit également permettre à la LFP de maintenir son train de vie. La rédaction rappelle d’ailleurs que des efforts ont été réclamés par les dirigeants du football français afin que des économies soient réalisées.
Finalement, c’est 300 à 350 millions que les clubs de Ligue 1 se partageront en droits domestiques. Un montant qui ne fait pas sauter au plafond les dirigeants français et à raison, c’est la somme la plus faible jamais perçue depuis la saison 2004-05 lors de l’acquisition des droits par Canal + et TPS. Les clubs, d’autant plus ceux qui n’ont pas accès à une compétition européenne, vont devoir se serrer la ceinture. Le Stade Brestois, directement qualifié pour la Ligue des Champions, a réalisé l’exploit la bonne année.
Je me mets sur Excel et j'affine le résultat.
Avec une estimation droits nationaux 300M€ net (CVC, Buffet, FAFA, etc.), deux calculs différents sur la répartition. Par le haut (en faveur des tops) et par le bas (en faveur des petits)
⬇️— Pierre Rondeau (@PierreR0ndeau) July 14, 2024
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