Un vendredi clé, 3 options pour mettre définitivement fin au feuilleton des droits TV en Ligue 1

Dossier brûlant à tel point qu’il n’a plus été au centre des débats depuis une semaine, le feuilleton des Droits télévisés approche de son terme. Ce vendredi, les dirigeants du football français se retrouvent dans l’obligation ou presque de trancher.

Dans un mois et une poignée de jours, la Ligue 1 devra redémarrer et pourtant, les clubs français ne savent toujours pas quel diffuseur retransmettra leurs oppositions et dans quelles conditions financières. Ce vendredi est une date clé, celle lors de laquelle les dirigeants du football français doivent trancher entre les différentes options présentes sur la table. La tension est néanmoins palpable de part en part dans l’Hexagone, où les présidents de clubs se montrent nerveux et agacés à l’approche du rendez-vous. Dans un point réalisé ce jour, le journal L’Équipe répète les trois possibilités offertes au football français, tout en ajoutant que la journée devrait être longue. En plus du choix à faire, les débats se concentreront également sur la répartition des droits internationaux. Ceux-ci doivent initialement revenir aux clubs disputant des compétitions européennes cette saison, mais un élan de solidarité est réclamé afin de venir en aide aux écuries les moins solides sur le plan financier. La seule certitude est que tout cela risque d’être long, très long.

Les 3 options

• Le schéma plus classique : un diffuseur qui paie et diffuse des droits à la manière de ses prédécesseurs. DAZN a formulé une offre à 375 millions d’euros en moyenne par saison. Il s’agit en réalité d’une offre évolutive allant de 300 à 500 millions d’euros au fur et à mesure des années dans la période 2024-2029. 50 millions d’euros de bonus peuvent s’ajouter à cette somme si les 2 millions d’abonnés sont atteints. Cette proposition concerne néanmoins 8 matchs sur 9 quand un lot, celui d’une ou deux affiche(s) une semaine sur deux pourrait rapporter une somme entre 75 et 125 millions d’euros. Le doute reste le peu de garanties financières apportées par le groupe DAZN, peu rassurant après l’épisode Mediapro, même si un effort serait, selon L’Équipe, en train d’être réalisé.
• Une chaîne 100% Ligue 1 : celle-ci pourrait être construite par une maison de distribution, mais serait totalement encadrée par la LFP. Elle serait diffusée sur de nombreuses plateformes (FAI, Molotov TV, Google TV, Amazon Prime Vidéo), dont la plateforme Max nouvellement créée dans laquelle se retrouve un catalogue de films, de séries et d’événements sportifs en tout genre. Cette offre de Warner Bros Discovery est de 27,99€ par mois. Une grande tendance qui fait néanmoins peur. Il est nécessaire d’avancer les frais de production sans qu’il n’y ait aucune garantie sur les rentrées d’argent à court, moyen et long terme. Le doute est notamment présent chez les petits clubs, qui ont besoin de faire rentrer de l’argent rapidement.
• L’espoir : le collège des présidents de Ligue 1 et la Ligue de Football Professionnel espèrent toujours que beIN Sports sorte de l’ombre. D’après les informations de L’Équipe, les choses commenceraient à bouger en ce sens, sans aucune certitude sur la forme que cela pourrait prendre. Il s’agit de l’option qui rassurerait l’ensemble de l’environnement footballistique français.