Lucas Chevalier (LOSC) : « Thierry Henry et le staff ne m’ont pas dit que je venais en tant que n°1 »

De retour chez les Bleuets pour la préparation des Jeux Olympiques de Paris 2024, Lucas Chevalier va devoir manœuvrer avec une concurrence certaine.

Ces derniers jours, Lucas Chevalier (22 ans) a appris la bonne nouvelle, il ferait son retour à Clairefontaine. Celui-ci, il l’a réalisé ce lundi en retrouvant l’équipe de France U23 menée par Thierry Henry. Il y a découvert de nouveaux visages, dans le staff comme dans le groupe et aux cages où Guillaume Restes (Toulouse FC) a pris sa succession. Plus âgé, plus expérimenté, le portier du LOSC semble avoir une longueur d’avance. Pour autant, rien n’est joué, le sélectionneur des Bleuets l’a récemment rappelé. De son côté, de passage en conférence de presse, Lucas Chevalier a affiché une confiance certaine : « Je ne me fais jamais d’idée ou de dessin. Je n’essaie jamais de revendiquer quelque chose parce que je ne suis pas comme ça, je n’aime pas ça. Quand j’étais à l’Euro, je partais du principe que je n’étais pas le numéro 1 mais que peut-être que j’allais jouer et au final j’ai joué. Là, forcément, on me met en position de favori parce que j’ai fais l’Euro et que ça fait deux saisons que je suis performant, mais la concurrence c’est aussi les gens autour qui vont en parler et la créer. C’est un peu du folklore. Après, ce n’est pour autant que cela crée des tensions ou quoique de notre côté. Moi en tout cas, j’essaierais toujours de faire les meilleures prestations possibles quand on fera appel à moi, tout en respectant les autres gardiens », lance-t-il.

Il est néanmoins conscient des forces de son rival et est prêt à se battre pour se faire sa place : « Il a l’air d’être quelqu’un de très sympa, qui travaille bien. Guillaume (Restes), j’ai été assez surpris qu’il soit aussi performant d’entrée de jeu avec Toulouse. Il est quand même assez jeune, il n’a que 18 ans. Je trouve ça bien. Après, la concurrence, j’ai envie de dire que cela existe partout, en club ou en sélection. Je viens, je fais mon truc. On ne m’a pas dit que je venais en numéro 1, mais on m’appelle, je fais mes entraînements et si on me met sur le terrain, je jouerai. J’essaie de faire mon travail avant tout. Ce qui est bien, c’est qu’en cas de blessure, on sait que l’on peut compter sur quelqu’un », confie le gardien lillois, qui n’hésite pas à se projeter sur les A : « On se demandait qui il y allait avoir après Maignan, Mandanda et Lloris et c’est important de savoir qu’il y a Illian (Meslier), ensuite moi et encore plus jeune avec Guillaume, qui soient performants. Il faut juste le prendre en bonus et se dire que les A peuvent se projeter », conclut-il ainsi, mettant des mots sur une concurrence qui pourrait bien durer de nombreuses années entre les deux hommes.