Burak Yilmaz (ex-LOSC) et l’imbroglio des joueurs étrangers au Beşiktaş JK

Entraîneur principal du Beşiktaş JK depuis le 10 octobre dernier, Burak Yilmaz (38 ans) a récemment vécu une conférence de presse peu anodine, où il a fait part de sa grande colère.

Depuis sa nomination dans la position d’entraîneur principal et un succès empoché face à Istanbulspor (2-0), Burak Yilmaz vit une période délicate à la tête du Beşiktaş JK, avec lequel il a ensuite enchaîné trois revers et un succès. Défait par Antalalyaspor ce dimanche (3-2), là où était prêté Ivan Cavaleiro, l’ancien Lillois a sorti Eric Bailly à la pause. Un choix qui a fait couler de l’encre en Turquie. Présent en conférence de presse à l’issue de cette rencontre, il a justifié cette décision, expliquant qu’il ne pouvait tolérer les agissements de l’Ivoirien, engagé dans une dispute avec son coéquipier Tayfur Bingöl en cours de partie : « Le maillot de Besiktas a plus de valeur pour moi qu’une victoire, 3 points ou ma vie d’entraîneur. Si je donne ce maillot à mes amis, je le donne avec les mains tremblantes. Ils ne devraient pas l’utiliser comme ça. Si je le leur ai donné, je sais comment le reprendre. J’ai donné le maillot, je le reprendrai à quiconque manque de respect ou est impoli envers ceux qui ne peuvent pas l’utiliser », indique-t-il avant de poursuivre : « J’ai retiré Bailly du jeu à cause de son comportement inapproprié. Je n’accepterai jamais quelqu’un qui vient dans notre pays et manque de respect à nos joueurs et se comporte de manière grossière. Quel que soit le résultat », a relayé la presse turque ces dernières heures.

Si cette anicroche a aujourd’hui été réglée, grâce au discours plus calme du Turc en interne et les excuses tenues par Eric Bailly, la tension reste palpable au Beşiktaş JK. Le journal Sözcü indique en effet que le jeune entraîneur est mécontent de l’attitude affichée par les joueurs étrangers au sein de son groupe. Certains d’entre eux n’auraient pas participé aux dernières séances d’entraînement, inventant des blessures comme prétexte pour se défiler. Des éléments qui démontrent « l’ampleur du chaos qui entoure le club », souligne la presse locale.