N3 – J6 : Stéphane Pichot « se contente d’un nul » avec la réserve du LOSC

Menée d’entrée, la réserve du LOSC est parvenue à revenir au score au terme du temps additionnel. Une rencontre au résultat nul (1-1) à l’issue de laquelle Stéphane Pichot s’est exprimé à nos micros.

Leader provisoire d’une poule G particulièrement serrée en National 3, l’équipe Pro 2 du LOSC n’est pas parvenue à s’imposer sur ses terres face à Drancy. Une rencontre qu’analyse Stéphane Pichot au coup de sifflet final : « On n’a pas commencé notre match. Il va falloir résoudre ces problèmes-là, parce qu’on est souvent pénalisé. On ne rentre pas bien dans nos matchs. Au bout d’une minute et trente secondes, on prend un but sur des choses que l’on avait prédites. Ensuite, on a mis une dizaine de minutes à vraiment prendre le rythme de la partie. Par la suite, c’est un match assez fermé face à une équipe très compact, très puissante et qui va très vite en transition. On a poussé, on a tenté de trouver la faille. On n’a pas énormément de possibilité, même si on en a eu quelques-unes, en première comme en deuxième. Je tiens à féliciter les garçons de ne pas avoir lâché, et d’y avoir cru jusqu’au bout. Ils ont réussi à saisir le peu d’opportunités pour égaliser », a conclu le technicien, dont les hommes ont été sauvés à quelques reprises par les interventions de Joris Revault dans les cages : « On a été obligé de prendre des risques pour aller chercher cette égalisation. On prend un point. Des fois, il faut savoir s’en contenter. Le coach adverse l’a souligné. On a une très bonne équipe, très jeune pour ce combat physique où l’on a souffert dans ce domaine. »

L’idée d’un combat, c’est sur ce point que revient Stéphane Pichot, estimant que ses hommes n’ont pas été des plus inspirés offensivement, et ce, face à une équipe robuste dans ses trente derniers mètres : « Je pense qu’ils avaient une animation défensive efficace avec les excentrés qui descendaient très bas. Ils faisaient une ligne de cinq par moment et ce n’était pas évident de trouver des espaces. On n’a pas été juste techniquement, c’est un fait dans les trente derniers mètres, notamment pour prendre de la vitesse. Nos ballons ont souvent été trop longs et mal dosés. Malgré tout, on a quelques opportunités. C’est toujours plus facile de bien défendre que d’attaquer, mais face aux équipes compactes comme ça, il ne faut pas être mené. On l’a été donc je pense que Drancy regrette de ne pas avoir tenu jusqu’au bout, mais dans tous les cas, c’était une belle équipe », lance-t-il avant de poursuivre sur les entames de match ratées cette saison. Un problème pour lequel il n’a pas encore trouvé de solution miracle : « Il faut travailler un peu les mentalités. Peut-être changer, jouer plus direct au début ou lâcher le ballon à l’adversaire. Je ne sais pas, on va voir les vidéos. On en avait parlé. En tout cas, c’est quelque chose d’assez récurrent. On n’arrive pas bien à rentrer dans les duels en début de match. A nous de trouver les leviers pour que ces jeunes garçons rentrent pleinement dans leurs rencontres. »

Enfin, ce sont des conditions climatiques extrêmes qui ont été sujet à discussion : « Je pense que le vent, c’est vraiment l’ennemi du footballeur. On a chacun eu notre mi-temps avec ce vent. On s’est rendu compte que ça allé trop vite, que le ballon était poussé et parfois repoussé. Le début de deuxième a été vraiment compliqué avec les rafales de pluie et de vent, mais ça fait partie du jeu, c’était pour les deux équipes », a ainsi conclu le technicien lillois à nos micros.