« S’ils sont là, c’est parce qu’ils sont bons », Bafodé Diakité tient le HNK Rijeka en haute estime

Quelques heures avant que le LOSC ne rencontre le HNK Rijeka en barrages de la Ligue Europa Conférence, Bafodé Diakité s’est présenté en conférence de presse. Il est notamment revenu sur son poste ainsi que l’adversaire qu’il s’apprête à affronter.

Les deux premières journées viennent à peine de se clore que les joueurs du LOSC doivent déjà se focaliser sur leur prochaine échéance : les barrages d’accession à la Ligue Europa Conférence. A ce stade de la compétition, les Dogues affrontent le HNK Rijeka. Un adversaire que ne connaît pas Bafodé Diakité, mais dont il se méfie tout particulièrement : « Je ne connais pas spécialement l’équipe, parce que je ne regarde pas trop le foot en dehors du club. J’ai entendu parler de cette histoire (le départ du coach, ndlr), mais on sait qu’ils avaient un staff technique autour et je pense qu’ils savent ce qu’ils ont à faire. S’ils sont là, c’est parce qu’ils sont bons. Que leur coach soit parti ou non, ils vont batailler pour se qualifier eux aussi », a-t-il confié. Un état d’esprit qui pourrait permettre aux Dogues de déjouer la malédiction des clubs français, dont a été victime l’Olympique de Marseille lors du 3ème tour préliminaire de la Ligue des Champions.

Aligné en défense centrale depuis le début de la saison, Bafodé Diakité (22 ans) n’évolue plus sur le côté droit, comme il l’a pourtant été tout au long de l’année écoulée. Un changement de poste qui devrait se poursuivre encore ce soir, avec cette confrontation face au HNK Rijeka, mais qui ne gêne pas l’ancien Toulousain, heureux de pouvoir enchaîner les titularisations : « Je me sens très bien, ce n’est pas un poste qui m’est inconnu donc ça me va bien. Je n’en avais pas spécialement parlé avec le coach. Je sais qu’en fonction des besoins, il peut me faire jouer dans l’axe ou sur les côtés, quoiqu’il arrive, je serai présent. Le but d’un joueur, c’est de jouer. Tant qu’il me met sur le terrain, peu importe où il me met, je joue », a-t-il lancé, avant de revenir sur sa carte maîtresse, les coups de casque bien placés sur phase arrêtée. Un atout qu’il possède dans sa palette depuis ses débuts : « Je pense que les adversaires ne se méfient pas de moi. Il pense que je ne suis pas grand, et donc il me laisse ce qui m’offre plus de temps. C’est quelque chose que j’ai depuis tout petit, mais je ne le travaille pas spécialement. Je crois que je vais essayer de plus le travailler, pour tenter de surprendre, ça m’aide », a-t-il ainsi conclu, désormais focalisé sur le duel à venir.