Publié le 1 août 2023 à 09:19

Négocier un barrage européen n’est pas une mince affaire. Pour le LOSC, les récentes occurrences en la matière prouvent que la dynamique du début de saison peut en être plus ou moins grandement impacté.
Voilà 7 ans que le LOSC n’a pas eu à négocier un barrage pour se
qualifier pour une coupe d’Europe. Un souvenir inoubliable, pour le
meilleur et pour le pire, pour les supporters lillois.
Rappelez-vous : les Dogues avaient tiré Qabala, une équipe
azerbaïdjanaise peu menaçante… sur le papier, et ce, contrairement
au terrain. Un lieu où les hommes de Frédéric Antonetti ont vécu
une double confrontation assez surréaliste, avec un aller au
Stadium ponctué d’un nul, puis un retour perdu un but à rien. Cette
véritable humiliation marquait déjà un tournant dans la saison
nordiste. Pour commencer le championnat, le LOSC, démobilisé par
cette désillusion, pointait à une inquiétante place de lanterne
rouge après 5 journées. Finalement, un rachat et deux limogeages
plus tard, le LOSC terminait sa saison dans le ventre mou, sans
avoir jamais réussi à sortir de sa spirale négative entamée face à
Qabala.
Avant Qabala, le LOSC avait connu des barrages plus ou moins mémorables. Celui de Copenhague (2012) reste évidemment dans les mémoires comme le premier grand moment au Grand Stade. A l’époque, les Dogues ralliaient par la même occasion les poules de Ligue des Champions, grâce à cette victoire dans un match qui valait « 20 millions d’euros ». Difficile, toutefois, de ne pas faire le rapprochement entre le début de saison poussif des Dogues dans le jeu et dans les résultats. Finalement, la saison est mitigée et se clôture à la 6eme place pour la formation lilloise.
Plutôt deux fois qu’une ?
En 2014-2015, le LOSC est encore une fois concerné par le cap des
barrages. Cette fois-ci, il faudra passer non pas une, mais deux
équipes pour rallier les poules de la Ligue des Champions.
Victorieux du Grasshopper Club Zurich, les hommes de René Girard
butaient au tour suivant sur une équipe de Porto bien plus rodée
aux joutes européennes. Plombé par ces quatre matchs
supplémentaires et par le manque de liquidités occasionné par la
non-qualification dans cette compétition, le LOSC vivait un début
de saison encore une fois pénalisé par ses échéances européennes
durant l’été.
Mais un barrage n’est, pour autant, pas nécessairement synonyme de saison noire pour le club lillois, bien au contraire. Peu de supporters lillois l’ont encore en tête, mais la saison 2010-2011, peut-être la plus belle dans l’histoire du LOSC, avait bien débuté avec un barrage à négocier face aux Roumains de Vaslui. Après un nul 0-0 à l’aller, la troupe de Rudi Garcia était venue à bout de son adversaire au match retour au Stadium (2-0). Le début de saison mitigé du LOSC avait ensuite laissé place à une véritable démonstration, jusqu’à la consécration en mai 2011.
Difficile donc de trouver un lien de corrélation entre les résultats des Dogues en barrages européens et leur classement en fin de saison. Toutefois, il est courant que l’entame d’un exercice en soit plus ou moins fortement influencée. La forme physique des joueurs et leur capacité à enchaîner ne sont parfois pas au rendez-vous, loin de leur rendement optimal. Méfiance, donc, aux premières journées de championnat pour le LOSC qui affrontera l’OGC Nice (11/08), le FC Nantes puis le FC Lorient lors du mois d’août.
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