LOSC : Quatre joueurs « minimum » attendus par Paulo Fonseca

L’épilogue d’une rencontre haletante laisse rapidement sa place aux affaires. A l’issue de l’opposition entre le LOSC et Le Havre, Paulo Fonseca a évoqué la période mercantile, et les jours à venir.

Une fois n’est pas coutume, le résultat d’une rencontre est rapidement éclipsé par des débats mercantiles, où les intérêts de l’un sont défendus au détriment de l’autre. Sous le feu des projecteurs, Paulo Fonseca a saisi l’opportunité offerte par les micros braqués sur lui pour lancer un énième appel à sa direction. Inquiet, le technicien portugais a des demandes spécifiques. Il s’attend à ce que quatre renforts débarquent rapidement dans le Nord : « Il faut comprendre que nous avons besoin de joueurs. Avec la Coupe d’Europe, et les matchs qui s’enchaînent, ce sera difficile. Nous avons besoin de quatre joueurs minimum : un ailier, un attaquant, un milieu et un gardien de but. »

En plus de ces postes prédéfinis, c’est la pointe de son attaque qui est le sujet de multiples interrogations. L’avenir de Jonathan David est source de crispations. Le joueur, et son coach, sont tous deux, pour le moment, dans l’attente d’un éventuel dénouement : « Je ne sais pas (si Jonathan David va rester, ndlr). Je pense qu’en ce moment, la probabilité la plus forte est qu’il reste. Il envoie le signal pour continuer, même si on attend ». Des propos qui peuvent néanmoins être nuancés par la réalité froide d’un mercato…

Compréhensif, vis-à-vis de la situation financière dans laquelle se retrouve son club, Paulo Fonseca peine néanmoins à freiner son inquiétude. Certains de ses propos pourraient même être considérés comme étant alarmistes : « Nous n’avons pas les mêmes capacités (sur le plan économique, ndlr) que les autres. Nous devons patienter et attendre que notre temps soit venu, mais tout le monde sait que je veux une meilleure équipe. Sans renfort, avec la Conférence League, il sera impossible de faire une bonne saison », a-t-il fini par conclure avant d’adresser un dernier regard aux journalistes présents sur place.