Edito : Quand l’ombre fait jaillir la lumière

Alors que l’impatience générale commençait à devenir lourde, il a suffi d’une lueur, d’une éclaircie, pour que des mines réjouies reprennent le chemin des pelouses du Domaine de Luchin.

Si l’attachement, le dévouement et la fidélité sont sans doute les plus grandes qualités des amoureux du rectangle vert, la patience n’en est pas une et chez moi le premier. Néanmoins, force est de constater, que cette impatience est nourrie puis fournie par un silence strident dont les contestations s’entremêlent au gré du vent. Mais le silence est d’or, et il n’a fallu que d’un accord pour que nos mélodies respectives deviennent une symphonie collective. Issue de discussions tenues dans le plus intime des secrets, ce nouveau venu, et ses premiers pas, ont été synonymes d’un grand fracas. Peu connu du grand public, Tiago Santos est pourtant la preuve unique que nos regards peuvent être tournés vers l’avenir. Nos inquiétudes, vis-à-vis de convoitises externes, notamment exprimées par l’OM, n’ont plus la nécessité d’être retranscrites dans nos pensées. Fruit d’une collaboration nouvelle qui ne peut qu’attiser notre curiosité, tant l’influence de Paulo Fonseca dans cette arrivée a été remarquée, il est celui qui a permis à toute une communauté de se retrouver. Le timing parfait aux prémices d’une aube nouvelle, notre été est désormais lancé, et notre grise mine peut laisser place à des sourires ensoleillés.

Une joie démonstrative que nous avons pu retrouver sur les pavés de notre Domaine. Lieu de retrouvailles, il nous a définitivement rappelés qu’une page devait être tournée afin qu’un nouveau chapitre, dont nous sommes tous et toutes les acteurs, ne soit relaté. Si certains sont encore en vacances et que d’autres ont passé leurs dernières heures à fêter un triomphe, c’est tous vers le même avenir que nos regards sont aujourd’hui fixés. La rentrée nous a enivrés et nous projette désormais vers de nouvelles perspectives, en espérant que la saison qui vient, de son préambule à son épilogue, ne nous laisse pas sur notre faim.