Jocelyn Gourvennec agacé par l’absence d’un protocole sanitaire commun

En conférence de presse d’avant-match, Jocelyn Gourvennec a été interrogé sur les protocoles sanitaires mis en place par la LFP et la FFF afin que les compétitions se déroulent de la meilleure manière possible.

A l’instar de l’entraîneur du Stade Rennais, Bruno Génésio, le coach du LOSC était passiblement agacé par le fait qu’aucun protocole clair n’était défini et que les clubs pouvaient, à leur guise, tester ou non les joueurs : « Je ne veux pas rentrer dans le débat du vaccin, c’est assez complexe. Je suis tenu au secret médical. Après, c’est un point important ce pass vaccinal mais on va continuer à échanger en interne. Et au-delà de ça, on ne connaît pas encore le dernier protocole de la Ligue, entre les clubs qui testent et ceux qui testent pas, ça crée des troubles à mon sens. Le protocole n’impose pas les tests et c’est un problème. Après, regarder les clubs qui n’ont pas communiqué sur leurs cas de Covid et vous saurez ceux qui testent et ceux qui ne testent pas. C’est un problème pour moi. Je ne parle même pas du protocole FFF et LFP. Là c’est le protocole LFP car c’est deux clubs professionnels qui se rencontrent, hors liste de 30 joueurs enregistrés. Je rejoins Bruno Génésio sur ce manque de clarté. Après, que tu gagnes ou tu perdes, ça ne change rien mais sur la préparation, ça change. »

Questionné sur la possibilité d’une proportionnalité pour les jauges dans les stades plutôt que 5.000 personnes, l’ancien entraîneur de l’En Avant Guingamp estime qu’il serait plus logique d’adapter le nombre de places à la capacité du stade plutôt qu’à une jauge fixe : « Mettre 5.000 personnes dans un stade de 12.000 et dans un stade de 50.000, je trouve que ça manque de bon sens. Je ne sais pas quel pourcentage par rapport à la capacité ils envisagent mais ça me paraît plus logique qu’on applique un pourcentage. 5.000 ou 30% à Pierre Mauroy, ce n’est pas pareil. Il faut aussi uniformiser cela pour que ce soit plus cohérent et plus lisible de l’extérieur. »

Juste avant son entraîneur, Amadou Onana passait devant la presse et révélait la manière dont il a essayé de se préserver pendant la trêve hivernale pour éviter les contaminations au Covid-19 : « Pendant les fêtes, il fallait prendre le moins de risques possibles. J’ai passé Noël avec ma mère, mes frères et mes sœurs donc en comité restreint. A Luchin, on a changé de vestiaire pour être dans un endroit plus grand, où on est moins les uns sur les autres. »