Publié le 6 mars 2021 à 13:52

Jeudi dernier, la commission de discipline a décidé de sanctionner Christophe Galtier d’un match de suspension pour avoir eu des propos déplacés envers l’arbitre lors de LOSC – Stade Brestois. Une suspension qu’il purgera lors de Monaco – Lille, dans un stade à huis-clos.
Le règlement concernant la suspension d’un entraineur est clair, « lorsqu’un entraîneur est exclu ou suspendu, il lui est interdit de communiquer directement ou indirectement avec toute personne présente sur la feuille de match et doit se tenir à distance raisonnable du banc de touche de son équipe » peut-on lire dans l’article 535.a du règlement de la LFP. Un règlement qui a été appliqué à la lettre lors de la première suspension de Christophe Galtier cette saison, durant la rencontre Stade Brestois – LOSC, le dimanche 08 novembre 2020 : « Je me souviens très bien d’avoir été suspendu lors du déplacement à Brest. Les stades sont vides et j’avais un délégué qui était policier et qui m’interdisait de parler à mes joueurs » a expliqué le technicien lillois en conférence de presse hier.
Jusque là, tout va bien. Interdit d’exercer ses fonctions, Christophe Galtier a été encadré afin de ne pas observer de débordement, surtout en période de huis-clos où les entraineurs peuvent plus facilement se faire entendre. Cependant, le dimanche 06 décembre, lors de la rencontre FC Metz – OL, Rudi Garcia était à son tour suspendu à cause de trois cartons jaunes en moins de dix matchs. Comme pour Christophe Galtier, le technicien lyonnais était interdit d’exercer ses fonctions mais, à la grande surprise, l’ancien lillois a été aperçu et entendu à plusieurs reprises en train de crier des consignes aux joueurs. Non encadré durant cette rencontre, Rudi Garcia a pu tenir son rôle d’entraineur grâce au huis-clos et l’absence d’ambiance. Une situation qui gène Christophe Galtier : « Ce n’était pas le même traitement pour d’autres entraîneurs qui ont été suspendus. J’étais suspendu à Brest, dans la tribune, je n’avais pas le droit de parler. J’ai vu d’autres collègues à moi suspendus, qui ont passé le match à le diriger ». L’expression « deux poids, deux mesures » prend tout son sens. Qu’en sera-t-il pour la rencontre Lille – Monaco ?
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