Rejoignez nous !

Football

Focus sur Éva Frémaux, l’avenir en défense

Publié

le

Pour être compétitif et espérer retrouver la D1 féminine, le LOSC devra compter sur ses meilleurs éléments mais également sur sa jeunesse pétrie de talent. Parmi cette jeunesse, on retrouve Eva Frémaux, qu’on vous propose de découvrir.

Si vous ne la connaissez pas encore, c’est normal, la jeune lilloise vient juste de pointer le bout de son nez et compte seulement une saison complète avec l’équipe une. Avec ses quatorze matchs cette saison, elle s’est affirmée dans la défense des féminines et a parfaitement comblé le départ de Maud Coutereels et la grave blessure de Laetitia Chapeh. Du haut de ses 18 ans, elle fait partie d’une défense lilloise très jeune. En effet, hormis Laetitia Chapeh (33 ans), la benjamine de la défense est entourée de filles pas beaucoup plus âgées qu’elle : Émeline Saint-Georges (19 ans), Mégane Jacaton (19 ans), Perrine Ruffelaere (19 ans) ou encore la polyvalente Carla Polito (20 ans). Malgré son âge, Éva est la défenseure lilloise qui a le plus joué cette saison en D2 féminine. Avec 1102 minutes disputées, elle s’est affirmée comme le nouveau visage d’une défense lilloise qui devait se réinventer.

En effet, à l’intersaison, Maud Coutereels (Standard de Liège), Marine Dafeur (Fleury) et la très importante Héloise Mansuy (Guingamp) ont quitté le club. Un gros chantier pour la coach Rachel Saidi, qui a eu du mal à trouver la bonne alchimie en première partie de saison. Les lilloises ont encaissés quinze buts avant Noël alors qu’en 2020, elles sont allées chercher le ballon dans leur filet seulement à deux reprises. Cette assise défensive retrouvée ne doit rien au hasard. Bien sûr Élisa Launay a digéré la saison dernière et était bien mieux mentalement lors de la période janvier-mars et Gwenaelle Devleeschauwer, prêtée en janvier, a apporté du leadership. Mais ce travail est également dû à Éva Frémaux. L’ancienne joueuse de Croix a participé a trois des cinq clean-sheets réalisés par Lille. On notera dans ces trois rencontres, une très bonne entrée contre Amiens pour tenir le score (2-0) avant deux titularisations très solides à Nice (0-3) et à Luchin lors de la réception d’Yzeure (2-0). On peut ajouter à ces belles statistiques les matchs qu’elle a livré en Coupe de France. Son entrée pour les vingt dernières minutes contre Orléans (2-0) lui vaudra une titularisation face à l’équipe de Dijon (0-1) en huitièmes de finale. Cette défaite sera un apprentissage contre ce qui se fait de mieux en France derrière les gros mastodontes (Lyon,Bordeaux, Montpellier, Paris SG, Paris FC).

 

Des U16…. Jusqu’à la D1 féminine et le maillot bleu?

Présente depuis ses quinze ans sous la tunique rouge, Éva rêve de jouer en D1 sous le maillot du club de sa ville natale. Il y a un mois, Rachel Saidi exprimait sa volonté de garder son effectif tel quel, hormis le départ inéluctable de Julie Dufour vers Bordeaux. Dotée d’une très belle côte sur le marché des transferts, due au potentiel qu’elle dégage et à son très jeune âge, Éva aura des sollicitations. Le LOSC voudra absolument la conserver pour lui permettre d’encore grandir et de s’imposer durablement dans cette défense centrale.

Mais la progression d’Éva ne s’arrête pas là. Présente chez les jeunes françaises (U16, U20), elle compte cinq sélections toutes catégories confondues. En U20, la concurrence est rude avec les rémoises Océane Deslandes et Magou Doucouré sans parler de Selma Bacha (Lyon) et Maelle Lakrar (Montpellier), qui paraissent indéboulonnables. Si on considère qu’il reste deux places a prendre dans l’équipe de Gilles Eyquem (sélectionneur des Féminines U20), qui part le plus souvent avec six défenseures, Éva a sa place et n’a rien à envier aux Lisa Martinez (Glasgow Rangers), Émeline Saint Georges ou encore Grace Kazadi (Lyon) et pourrait s’installer dans une équipe où se trouve sa coéquipière Carla Polito. 

Partager l'article via :
Cliquez pour commenter

Vous devez être identifié pour commenter Connectez vous

Laissez une réponse

Le Petit Lillois

GRATUIT
VOIR