Les matchs amicaux du LOSC et de tous les clubs français bientôt diffusés sur Ligue 1+ ?

Lors d’une masterclass organisée mardi lors de l’événement « Demain Le Sport », Nicolas de Tavernost, DG de LFP Media, a annoncé que la plateforme Ligue 1+ allait prochainement s’ouvrir à la diffusion d’autres compétitions. Les matchs amicaux ont notamment été cités.

La matinée de ce mardi 07 octobre a été particulièrement chargée pour Nicolas de Tavernost. Après avoir dévoilé les détails de son émission jeunesse « Ma Super Ligue 1 », dont Olivier Giroud sera l’un des grands acteurs du premier épisode, il a été l’invité d’une masterclass au festival « Demain Le Sport » . Sur le thème « Ligue 1+ : le foot français reprend son souffle », le directeur général de LFP Media a avoué que la plateforme qui diffuse actuellement le championnat de France devrait s’ouvrir progressivement à la diffusion d’autres rencontres, d’autres compétitions.

« La seule limite, ce sont la donnée économique et les diffuseurs »

« On se concentre d’abord sur la Ligue 1 », débutait initialement Nicolas de Tavernost, s’épanchant finalement sur le sujet au fil des questions : « On va progressivement regarder autour de nous et s’il y a des opportunités sur du football, on les regardera », ouvrait-il ainsi une brèche.

Relancé sur le sujet, il citait trois domaines précis : le football féminin, les matchs de préparation et la jeunesse : « Il y aura beaucoup de choses supplémentaires sur la plateforme, assurait-il alors. Le football féminin, par exemple, il y a des opportunités. Tous les matchs amicaux de présaison, nous allons les prendre pour l’ensemble des clubs, des coupes féminines seront intéressantes, les U19, les U17… On regarde avec la Fédération (FFF) et on va faire l’inventaire de tous les droits pour voir ce qui est disponible et ce qui pourrait être intéressant de diffuser », commentait le patron de Ligue 1+. Jusqu’ici, personne n’assurait véritablement la diffusion des matchs amicaux, même si le Groupe RMC, ses chaines régionales et digitales notamment, s’est adjugé de nombreux droits de ce genre l’été dernier. « On mettra aussi des dessins animés pour les enfants », complétait-il également.

La limite

Cette volonté de s’émanciper à d’autres compétitions possède néanmoins ses limites, sujet sur lequel Nicolas de Tavernost a insisté à de nombreuses reprises au cours de sa série de questions/réponses : « Il y a un sujet économique, c’est que si ces droits sont vendus de façon classique et dans de bonnes conditions économiques avec d’autres distributeurs, le football français en profite, débutait-il, poursuivant sur un exemple précis pour illustrer ses propos. Prenons la Coupe de France. S’il n’y a pas de diffuseur pour la Coupe de France, nous serions extrêmement heureux de pouvoir l’accueillir sur notre plateforme. Mais nous n’allons pas faire concurrence à un diffuseur pour qu’il y ait moins d’argent pour le football français », concluait ainsi le patron du nouveau diffuseur majeur de la Ligue 1.