Publié le 6 octobre 2025 à 18:21

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Valentin Vanhoove

Par - Catégories : Football, LOSC-

Malgré le point du nul (1-1) engrangé de son duel avec le Paris Saint-Germain, le LOSC n’a pas convaincu les observateurs du football français. Walid Acherchour a notamment pointé du doigt les choix opérés par Bruno Genesio, frileux à ses yeux.

Le Paris Saint-Germain voyage désormais avec sa classe biberon, mais parvient tout de même à limiter la casse lorsqu’il se déplace sur le terrain d’une formation capable de réaliser des exploits sur la scène européenne : le LOSC. Quatre jours après la démonstration de force sur la pelouse du FC Barcelone (1-2), les hommes de Luis Enrique ont longtemps cru pouvoir s’adjuger les trois points de la victoire.

Le coup franc direct inscrit par Nuno Mendes (66′) n’a cependant pas suffi, alors qu’Ethan Mbappé lui répondait (85′) d’une frappe croisée en fin de match. Le LOSC arrachait ainsi le match nul (1-1) sur ses terres. Sa prestation globale a cependant été pointée du doigt.

Frilosité dans le coaching

Habitué du plateau de l’After Foot, émission diffusée tous les soirs sur les ondes de la radio RMC, Walid Acherchour n’a pas souhaité viser le collectif lillois, mais plutôt les choix réalisés par Bruno Genesio lors de cette rencontre : « J’en veux un peu à Lille parce que Lille doit faire le match, Lille a la pression, Lille sort de deux défaites de suite contre Lyon et contre Lens et qu’il y avait un coup à faire. Quand je parle de la composition d’équipe, je trouve que ce milieu à trois renforcé avec Benjamin André… Ce n’est n’est pas comme ça que Lille a l’habitude de jouer. Lille, à Rome, c’est trois attaquants et un numéro 10. Là, l’explication pour moi, c’est que Bruno Genesio a été un froussard », jugeait-il quelques minutes après le coup de sifflet final.

Outre la composition au coup d’envoi, l’éditorialiste critique également le manque d’adaptation dans sa stratégie. En l’absence des latéraux titulaires du Paris Saint-Germain, d’autres choix auraient pu être réalisés en cours de match : « Quand tu mets un milieu à trois (André, Bouaddi, Bentaleb), il y en a un de trop, surtout que tu mets Hakon Haraldsson sur le côté alors que tout le monde sait que c’est un joueur d’axe, répétait-il. En plus, tu ne joues même pas face à (Achraf) Hakimi et Nuno Mendes, ce qui veut dire que tu peux étirer le bloc et faire une différence sur les côtés. Le signal que tu envoies, il n’est pas bon. Et dans la lecture du match, j’ai trouvé que (Bruno) Genesio avait été attentiste », insistait encore Walid Acherchour en direct.

Au moment de conclure, ce dernier est presque déçu que le Paris Saint-Germain ait encaissé le but de l’égalisation. Cela pourrait, à ses yeux, pousser le LOSC à se voiler la face vis-à-vis de sa performance : « Pendant tout le match, je me suis dit que j’allais arriver sur le plateau et dézinguer le LOSC. Finalement, ils vont quand même gratter un point, sans vraiment trop savoir comment, lâchait-il encore. Avec ce but et ce score, ils vont te sortir que ça va, en te disant qu’ils n’ont pris qu’un but sur coup franc. Mais le signal est terrible lorsque tu joues face à une équipe C du PSG », finissait par juger Walid Acherchour, emballé à Rome, déçu contre le Paris Saint-Germain.

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