
Ce vendredi, Nabil Bentaleb a vécu son premier derby victorieux avec le LOSC chez les professionnels. Le premier devant son public. Il était ainsi particulièrement touché au coup de sifflet final.
Cela fait plusieurs mois désormais que Nabil Bentaleb a retrouvé les couleurs de son club de cœur, le LOSC. Le 08 octobre dernier, à Lens, il n’avait pu profiter du Derby du Nord, ne foulant le gazon que pendant trois petites minutes et contraint de se satisfaire du point de nul. Ce vendredi, la fête était des plus intenses suite au succès empoché par les Dogues face au RC Lens (2-1) et l’international algérien a savouré : « On avait à cœur d’obtenir ce bon résultat à domicile. On a pu obtenir les trois points et cette victoire contre les Lensois, c’est vraiment fantastique, répond-il. J’avais déjà joué des derbys entre le LOSC et Lens, mais avec les jeunes. Là, dans le stade, avec tous nos supporters, c’était incroyable. C’est un sentiment que je n’oublierais jamais. C’était juste incroyable. Vous l’avez vu par vous-mêmes, l’ambiance était juste incroyable. »
S’il peut savourer autant, c’est parce que le LOSC a réalisé une prestation de haute volée et au cœur de ce jeu lillois, il a particulièrement brillé. Ses mérites ont été vantés par son coach. Nabil Bentaleb (29 ans), quant à lui, met en lumière le collectif : « Je pense que c’est notre courage qui a fait la différence. Malgré les enjeux, on a essayé d’imposer notre style de jeu, en première période notamment. On a eu beaucoup de courage dans notre jeu et dans nos sorties de balle et je pense qu’on leur a posé beaucoup de problèmes. En deuxième, on a d’abord essayé d’être solide et de bétonner. La deuxième a été un peu plus ouverte mais on a quand même réussi à se créer pas mal de situations pour faire la différence. C’est notre courage qui a fait cette différence. On s’est battu en tant qu’équipe », souligne-t-il.
Cette différence, c’est peut-être aussi le fait de jouer à domicile, là où le LOSC ne s’est incliné qu’à une seule et unique reprise depuis août 2022. La Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy est devenu une forteresse : « On est poussé par le douzième homme. On a cette confiance, mais c’est vrai que c’est dur de l’expliquer. Je ne saurais pas vraiment vous dire. On a réussi un peu à corriger sur ce qu’il se passait à l’extérieur. Il nous reste trois matchs à l’extérieur et on essaiera aussi de faire le maximum loin de chez nous », conclut Nabil Bentaleb en zone mixte, incapable d’expliquer rationnellement l’origine de ce supplément d’âme chez les Dogues lorsqu’ils évoluent à domicile.
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