
Avant que la Ligue 1 Uber Eats ne retrouve ses droits par le biais de sa 18ème journée, l’After Foot s’est lancé dans un point sur la vente de ses droits télévisés. Une actualité peu réjouissante à l’heure des négociations gré à gré.
Depuis l’échec de l’appel d’offres des droits télévisés de la Ligue 1, c’était en octobre dernier, rien n’a vraiment évolué et aucun diffuseur n’a encore été trouvé pour la période 2024-2029. Lancée dans des négociations gré à gré, seconde étape du processus, la Ligue de Football Professionnel (LFP) ne parvient toujours pas à trouver chaussure à son pied, dépendante de différents acteurs desquels elle ne parvient pas à se dépêtrer : « On est toujours dans le même système. On a un acteur, la Ligue de football, qui cherche à vendre ses droits et de l’autre, on a un diffuseur important, Canal+, qui n’en veut pas. C’est ça le match. Le championnat de France aujourd’hui est un championnat de deuxième zone, ce n’est pas la priorité des diffuseurs internationaux, ni des plateformes qui jouent un rôle important dans les droits. Comme les articles se succèdent pour évoquer un éventuel départ de Mbappé, ça ne renchérit pas les droits du foot français. On n’est un peu suspendu à un seul joueur, ce qui est un peu catastrophique pour un championnat où il y a 18 clubs », analyse Christophe Bouchet, ancien président de l’OM et spécialiste du sujet sur les ondes de l’After Foot.
> De son côté, Olivier Létang avait apporté son soutien et maintenu sa confiance en la Ligue de Football Professionnel (LFP) en novembre dernier dans cette quête d’un nouveau diffuseur.
Seul candidat réaliste en ce début d’année 2024, DAZN a renforcé son intérêt ces derniers mois. Diffuseur de deux matchs par journée de Ligue 1, la plateforme diffuse désormais deux matchs de National, accroissant sa présence dans l’environnement footballistique français. Pour autant, les montants ne sont pas jugés satisfaisants d’autant plus que la viabilité financière de la firme britannique fait l’objet de sérieux doutes : « Il ne reste que DAZN en course, mais il y a quand même un petit sujet avec eux, c’est une entreprise qui perd un milliard d’euros par an. Ce n’est quand même pas le partenaire idéal pour avoir un deal très sécurisé et ils sont seuls. La Ligue veut un milliard mais le championnat vaut entre 500 et 600 millions d’euros. La partie de poker a commencé ». Pas de quoi se montrer très rassurant donc à quelques mois du verdict, qui pourrait tomber au plus tard en juin prochain.
📺 Un point sur la vente des droits TV de la Ligue 1, avec Christophe Bouchet, ex-président OM : "La L1 est un championnat de seconde zone et Canal+ n'en veut pas. Le malheur, c'est qu'on est suspendu à un seul joueur : Mbappé." #RMCLive pic.twitter.com/uX5GjlOFqW
— After Foot RMC (@AfterRMC) January 11, 2024
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