
Contraignante mais nécessaire à la régulation du marché des transferts au niveau international, la réglementation autour des joueurs extracommunautaires est stricte. Mais, quels sont les joueurs qui peuvent être considérés comme tel ?
La question du statut d’extracommunautaire resurgit à chaque période de transferts, suscitant un intérêt variable selon le club que chacun, et chacune d’entre nous, soutient. Ainsi, de retour à la surface, le concept d’extracommunautaire est néanmoins source de nombreuses interrogations chez les partisans des équipes présentes en Ligue 1 et en Ligue 2. Ces derniers ont du mal à le définir avec précision voire même à identifier les noms des joueurs concernés au sein de leur club. Si ce terme nous paraît familier, que signifie-t-il réellement ?
Dans l’article 553 de la Charte du football professionnel, la Ligue de football professionnel (LFP) développe ce concept abstrait pour tant d’observateurs. En Ligue 1, pour la partie qui concerne le LOSC, chaque club peut avoir un maximum de quatre joueurs non-ressortissants d’un pays de l’Union européenne, de l’Espace économique européen (EEE) ou de pays « ne disposant pas d’accord d’association ou de coopération avec l’UE », dits extracommunautaires.
- Pour ce qui est de l’Union européenne, cette dernière est composée de 27 pays membres : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et la Suède.
- Pour ce qui est de l’Espace économique européen, celui-ci est composé des pays cités précédemment mais aussi de l’Islande, du Liechtenstein et de la Norvège.
- Pour ce qui est des pays ayant un accord d’association, de coopération ou de stabilisation avec l’UE, ils sont une petite vingtaine avec l’Albanie, l’Algérie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la République Yougoslave de Macédoine, le Maroc, la Moldavie, le Monténégro, l’Ouzbékistan, la Russie, San Marin, la Serbie, la Suisse, la Tunisie, la Turquie et l’Ukraine.
- Et enfin, l’accord de Cotonou noué avec 79 pays, d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.
C’est ainsi que tous les joueurs issus de ces différents pays ne sont pas concernés par l’article 553, et donc ne sont pas considérés comme étant des extracommunautaires. Au sein de l’effectif lillois, il est ainsi possible d’en comptabiliser quatre : Edon Zhegrova (Kosovo), Jonathan David (Canada), Ismaily et Alexsandro (Brésil).
La France n’est pas le seul pays à restreindre le nombre de joueurs extracommunautaires. Les nations telles que l’Espagne (3), la Grèce (5), la Croatie (6), la Bulgarie (3), l’Italie ou encore l’Angleterre ont toutes leur propre système de régulation.
Nakamura ne pourra pas poser ses valises à Lille tant que le départ d’un extra-communautaire n’est pas enregistré ✈️
(@lequipe)Ils sont au nombre de quatre : David (Canada), Zhegrova (Kosovo), Ismaïly et Alexsandro (Brésil). Différentes alternatives existent pour les Dogues. pic.twitter.com/y9v7lFk1xH
— Le Petit Lillois ⚜️ (@LePetitLillois) August 4, 2023
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