Publié le 8 octobre 2025 à 18:09

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Quentin Delcourt
Recruté par le LOSC au cours de l’été, Nathan Ngoy a rapidement été surpris à son arrivée par le niveau affiché à l’entraînement, bien supérieur à ce qu’il avait pu connaître en Belgique.
Le 24 juillet dernier, le LOSC officialisait le recrutement de Nathan Ngoy (22 ans) en provenance du Standard de Liège. Quelques mois plus tard, il s’est déjà emparé d’une place significative au sein du dispositif lillois, titulaire en charnière centrale (7 apparitions, 630 minutes). Les spectateurs de sa première séance d’entraînement au Domaine de Luchin n’auraient pu y croire à l’époque.
Niveau supérieur
La visite médicale, la signature du contrat, la réalisation du shooting photo… Le programme habituel réalisé, la première séance d’entraînement se rapprochait à grandes enjambées. Nathan Ngoy garde un souvenir marquant de ses premières foulées sur les pelouses du centre d’entraînement du LOSC : « Le changement de niveau ? Ouuuuais (il y avait un gap avec ce qu’il pouvait connaître jusqu’ici, ndlr). La vérité, mon premier entraînement… Je crois que c’était parce que j’avais mal dormi, que j’étais un peu malade (rhume), mais au premier entraînement, je perds tous mes ballons, avoue-t-il avec le sourire. Tout va très vite en phase de possession, mais vraiment vite. Donc j’essaie de faire simple. Et là, je vois Alexsandro. Il commence à faire des virgules inversées enchaînées avec des passes de l’extérieur du pied. »
« Je me suis demandé où j’avais atterri, s’exclame le Belge, comme si ce souvenir le marquait encore. J’étais fatigué. J’avais très mal dormi. Mais franchement, le niveau, c’est vraiment autre chose », assure-t-il dans un entretien diffusé sur la chaîne Twitch 19LSB.
Et cela vaut aussi pour la Ligue 1 : « Le championnat belge, il ne faut pas le sous-estimer. C’est loin d’être nul. Mais la Ligue 1, c’est fort. Il y a beaucoup de bons joueurs, même dans les petites équipes, tu as toujours quelqu’un qui est très fort. La Ligue 1, il y a plus de jeu, plus de qualité technique, explique-t-il ainsi. Et puis médiatiquement, tu es plus sollicité. Forcément, tu es dans un grand club, dans l’un des cinq grands championnats. Tout est différent », explique ainsi Nathan Ngoy, qui semble s’être plutôt bien adapté à ce nouveau monde.
Nos partenaires


Nos partenaires

