Publié le 7 octobre 2025 à 12:01

Crédit Photo : Le Petit Lillois / Quentin Delcourt
C’est la naissance d’une nouvelle rubrique qui pourrait être amenée à durer dans le temps : vous faire vivre une rencontre de l’intérieur. Le Petit Lillois a tenté de vous lister les choses que vous n’avez peut-être pas vues au stade ou à la télévision lors du nul (1-1) ayant opposé le LOSC au Paris Saint-Germain dimanche.
Victorieux jeudi à Rome (0-1) dans le cadre de la deuxième journée de phase de championnat de Ligue Europa, on aurait presque pu oublier les deux défaites concédées consécutivement en Ligue 1. Dans cette même Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy, une semaine après la défaite face à Lyon (0-1), les supporters lillois étaient prêts à pousser encore et encore derrière leurs idoles afin de faire chuter le Paris Saint-Germain. Les Dogues ont sans aucun doute pu ressentir cette énergie, alors qu’ils étaient chaudement salués à leur arrivée sur le pré. Berke Özer notamment, héroïque à Rome, a pu entendre son nom être scandé dès l’échauffement.
Chevalier acclamé, mais pas que…
Quelques minutes plus tôt, Lucas Chevalier avait lui aussi été chaudement acclamé par une franche majorité des supporters lillois. Le même son pouvait être entendu lors de l’annonce par François Vandewèghe, speaker du LOSC, de la composition parisienne. Tout n’a cependant pas été tout beau tout rose pour le natif de Calais. Outre le but concédé en fin de match (Mbappé, 85′), quelques noms d’oiseaux et gestes obscènes ont été vus et entendus à son encontre, notamment à la pause. C’est ainsi que l’enfant du coin n’a pas salué la section des Dogues Virage Est (DVE) après le match et s’est empressé de se rendre aux vestiaires. Il s’est éternisé avec sa famille et ses proches dans les couloirs, a chaleureusement salué ses anciens coéquipiers et ses anciens dirigeants, mais a refusé de s’épancher dans les médias. Il s’est simplement contenté de « saluer » les journalistes, bien aidé par l’équipe de communication du Paris Saint-Germain qui souhaitait n’envoyer qu’une seule et unique individualité en zone mixte. C’est bien maigre pour des médias venus nombreux…
Au cœur de la tribune réservée à la presse, l’ambiance paraissait belle, que ce soit en Nord, en Honneur ou même en Sud, là où la tribune a réussi à se faire entendre à de nombreuses reprises. Elle s’est notamment distinguée lors de l’arrivée de Leny Yoro sur le pré pour donner le coup d’envoi fictif de la rencontre. C’est elle qui a entonné des « Merci Yoro » au moment où l’ancien défenseur a surgi en surprise. Ce « chant » n’a pas été suivi par tous… ce qui a pu surprendre.
Toujours en tribunes, les journalistes étaient plus proches que jamais de Bruno Genesio. Après Paulo Fonseca une semaine plus tôt, c’est le technicien lillois qui était contraint de figurer en tribunes. Quelque peu à l’écart, isolé avec ses analystes vidéo, il est resté très calme tout au long de la rencontre. Son soutien au bord du terrain a finalement peut-être manqué au collectif lillois. Avant le coup d’envoi, c’est Olivier Létang qui avait été l’attraction dans cette même tribune. Le président du LOSC intervenait en direct à la radio, de quoi faire sourire ses résidents habituels et apporter un peu d’animation supplémentaire à une tribune dans laquelle les bavardages sont déjà nombreux.
Kylian Mbappé comme chez lui à Pierre-Mauroy
Après la rencontre, plusieurs vieilles connaissances ont pu se retrouver. Adversaire du LOSC la saison dernière, Kylian Mbappé n’est pas passé inaperçu dans les travées de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy, qu’il semble désormais connaître sur le bout des doigts. Accompagné de son père, Wilfried, il a « discrètement » célébré la réalisation inscrite par son frère cadet (85′) face au Paris Saint-Germain, son ancien club. La famille s’est ensuite retrouvée dans les couloirs, discutant longuement à la vue de tous. Achraf Hakimi s’est rapidement greffé à la discussion en cours de route, lui qui était très proche de Kylian lorsqu’ils évoluaient sous les mêmes couleurs dans la capitale. La vue, oui, l’ouïe un peu moins. On n’a malheureusement pas pu entendre ce qui pouvait se dire, à l’exception de nombreux éclats de rires arrivés jusqu’à nos oreilles. Pas de vainqueur, mais des sourires, le petit groupe quittait ensuite discrètement l’enceinte, sans adresser un mot ni un regard aux médias.
Ce qu’on a bien vu et entendu par contre, ce sont les plaintes de Lucas Hernandez. L’international français quittait le vestiaire parisien avec un bandage allant de l’avant-bras jusqu’à la main. Toujours très expressif, il s’exclamait « Oliv’ (Giroud), il m’a pété le doigt » en rigolant lors de son arrivée en zone mixte. Il faut dire que les deux anciens coéquipiers chez les Bleus ne se sont pas fait de cadeaux sur le rectangle vert. Les joueurs ont ensuite un à un quitté le stade, tous à l’exception de Tiago Santos. Après avoir feinté les journalistes une première fois, il ne pouvait leur échapper. Le Portugais, qui apprécie les longues douches, est souvent l’un des derniers à quitter l’enceinte lilloise.
Les anciens Dogues en force
Enfin, les couloirs ont également été animés par la présence des anciens joueurs du LOSC. Matt Moussilou, avec lequel nous avons pu longuement échanger, a passé une tête, revenant sur certains souvenirs, son actualité et celle du club. Il a rapidement été interrompu par Benoît Cheyrou, transformant une simple interview en discussions animées. Les deux hommes ne se sont pas lâchés pendant une dizaine de minutes. Ils ont ainsi pu renouer avec leur passé commun, un passé lillois.
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