L’Olympique de Marseille « ne peut pas se contenter de défendre et d’espérer le nul » à Lille

Roberto De Zerbi, entraîneur de l’Olympique de Marseille, a fait preuve d’ambition ce samedi lors d’une conférence de presse introduisant le choc programmé ce dimanche (20h45) face au LOSC.

Sixième de Ligue 1 avec cinquante-six points au compteur, le LOSC totalise seize victoires, huit nuls et sept défaites à l’issue des 31es premières manches du championnat. Le club lillois serait bien inspiré d’ajouter un succès supplémentaire à son bilan pour retrouver le podium et même la deuxième place alors que l’Olympique de Marseille (3e, 58 pts) est son prochain adversaire. L’enjeu est fort entre ces deux équipes, qui s’opposent ce dimanche à 20h45 dans l’enceinte de la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy.

« Je crois au travail et au mérite »

A l’approche de ce rendez-vous, alors qu’il apparaissait en conférence de presse ce samedi, Roberto De Zerbi a fait preuve d’une détermination, balayant tous les potentiels comptes d’apothicaire : « Un point ne serait pas suffisant. On se projette avec ambition et humilité vers ce match, mais on ne peut pas se contenter d’un seul point, insistait-il à plusieurs reprises, conscient que son groupe pourrait imaginer que ce résultat suffira dans la conquête du podium. Lille est une belle équipe qui a de bons résultats en Ligue 1 et en Ligue des Champions depuis quelques années. On ne peut pas uniquement penser à défendre et espérer le nul, cela ne serait pas correct. On ne se concentre que sur nous, puisque nous sommes devant. Tout dépend de nous, on ne pense pas à Paris qui a perdu ses deux derniers matchs ou Nice qui vient de gagner », lâchait-il.

Invité à se projeter sur la tactique de son homologue lillois, l’entraîneur italien imaginait une équipe de Lille avec deux attaquants, comme contre Auxerre, Angers ou Monaco : « Jouer avec trois défenseurs pourrait nous donner un avantage numérique, une supériorité sur ce plan », analysait-il devant les médias, sans en dire plus. Roberto De Zerbi croit « au travail et au mérite », et cela passera inévitablement par un succès, ce qu’il a encore et encore répété :

« Je n’aime pas avoir des choses que je ne mérite pas. J’ai toujours essayé de vous faire des analyses honnêtes, même après les défaites. Si on parle de Champions League, on la mérite mais le championnat n’est pas fini. Si on me demande après 31 matchs, je pense qu’on mérite la Ligue des champions, mais il en reste trois encore. Il reste 3 matchs, on verra si on mérite toujours à la fin », concluait-il ainsi, prêt à croquer les Dogues de Bruno Genesio.