« Une défaite qui ne change rien » : Ambre Godillon (DAZN) n’est « pas certaine de vouloir croire Bruno Genesio » après OL – LOSC

Après les défaites successives de Nice, Monaco et Lille lors de la vingt-huitième journée de Ligue 1, les journalistes et consultants de DAZN ont finalement jugé que ce n’était pas les meilleurs qui allaient s’adjuger les places européennes, mais les moins mauvais des prétendants.

« On ne va pas se mentir, c’est à se demander qui veut ces places en Ligue des Champions », lançait Ambre Godillon, journaliste présente sur le plateau de l’émission Dans La Zone diffusée tous les dimanches sur les antennes de DAZN, diffuseur principal de la Ligue 1. Ce nouvel épisode était la conclusion de la vingt-huitième journée de championnat à l’issue de laquelle trois prétendants aux places européennes s’étaient inclinés tour à tour. L’OGC Nice avait lancé le bal, battu par le FC Nantes (1-2), puis était suivi par l’AS Monaco, vaincu par le Stade Brestois (2-1), puis le LOSC, renversé par l’OL (2-1). Respectivement quatrième, deuxième et cinquième, ils ont chacun leur tour chuté à la sixième, troisième et septième place.

Ces échecs successifs ont poussé la journaliste a dressé un bilan médiocre de leur dynamique commune : « On parle du Paris Saint-Germain qui fait seul la course en tête, mais c’est aussi parce que tout le monde perd des plumes dans ce sprint final. C’était un week-end noir pour les équipes qui avaient peut-être l’occasion de faire les meilleures opérations, c’est à dire Nice, Monaco et Lille. J’adore Bruno Genesio, mais je ne suis pas certaine de vouloir le croire quand il dit que cette défaite contre Lyon ne change pas grand chose, parce que quand on regarde un petit peu le classement… Les gros ne sont pas au niveau, du moins à ce que l’on peut attendre d’eux pour atteindre la Ligue des Champions », lâchait-elle ainsi ce dimanche.

Pas de grands matchs avec le LOSC

En tant qu’éditorialiste, Walid Acherchour emboîtait le pas de sa consœur. Ce dernier n’est pas emballé par les dernières prestations du LOSC : « Pour l’instant, cette lutte, c’est du nivellement par le bas. J’ai vu le Derby du Nord la semaine dernière, c’était très compliqué. On revoit le Lyon – Lille hier et je ne l’ai pas trouvé extraordinaire en termes de niveau. Entre Lille et Lyon, on n’a pas vu un très grand match, ni un très grand Lyon d’ailleurs pour gagner. Le début de match a été catastrophique, mais les Lyonnais reviennent à l’énergie. Ce week-end est pour moi un virage dans la course aux places européennes en Ligue 1 parce qu’il faut gagner les matchs.

« On ne parle que d’état d’esprit, d’attitude et de fraîcheur physique pour toutes ces équipes »

On sent que toutes ses équipes là n’ont pas de marge. On l’a également vu avec Marseille contre Toulouse (3-2), Nice qui est en grandes difficultés et Monaco qui rechute. On sent véritablement que personne… Je sens que jusqu’à la fin, ça va être très compliqué pour tout le monde. On ne parle plus de jeu, on ne parle plus de dynamique, on parle vraiment d’état d’esprit, d’attitude et de fraîcheur physique pour toutes ces équipes-là. Des jambes plus ou moins lourdes, c’est ça qui fera la différence », analysait-il de son côté.

Le mot de la fin était pour Jérémy Ménez. Ancien joueur du Paris Saint-Germain, il sent le LOSC moins conquérant qu’il ne pouvait l’être par le passé : « Je trouve que la fin de saison va être excitante. Après, pour Lille, je les sens très poussifs ces derniers temps. Ils ont joué beaucoup de matchs (45) et je les sens fatigués. Ils marquent beaucoup moins de buts qu’auparavant. Oui, c’est poussif », concluait-il ainsi les débats. Le LOSC n’a pas la faveur des pronostics. Le rôle d’outsider pourrait être positif, la preuve avec la Ligue des Champions cette saison.