
Sans poste depuis 2022, Vahid Halilhodzic n’a pas pour autant abandonné l’idée de reprendre du service. L’ancien entraîneur du LOSC avoue d’ailleurs être grandement sollicité.
C’est une époque que l’on évoque souvent avec une certaine nostalgie. De 1998 à 2002, Vahid Halilhodzic prenait la tête du LOSC pour lui faire retrouver la Ligue 1 et lui donner goût aux joutes européennes. Cela fait désormais 22 ans que le technicien bosnien a délaissé cette cape, enchaînant les expériences aux quatre du coins du globe, de l’Arabie Saoudite au Japon en passant par le FC Nantes. Du haut de ses 71 ans, et malgré deux ans d’arrêt depuis son éviction soudaine de la sélection marocaine, il ne compte pas déposer les armes. Il a de sollicitations, il l’assure, mais prend son temps : « Je n’ai jamais eu autant de propositions d’équipes nationales de clubs de ma vie, assure-t-il. Mon téléphone n’arrête pas de sonner. Je remercie toutes ces personnes qui ont pensé à moi. Des clubs en Europe, des équipes nationales en Afrique, en Asie. Je suis dans le football de haut niveau depuis plus de 40 ans. C’est vrai que ça me manque, mais j’ai des obligations familiales. […] Mais, rassurez-vous, j’ai vraiment eu beaucoup de propositions. C’est moi qui n’ai pas accepté de replonger pour le moment. C’est vrai que je reviendrai dans le football. Quand ? Je ne sais pas encore », nuance-t-il.
Le technicien poursuit, se confiant sur la raison de son arrêt prolongé. L’ancien meneur de Dogues a été ébranlé par sa dernière expérience écourtée : « Je ne veux pas encore ! J’ai été touché avec cette déception au Maroc. Si vous voulez faire ce métier, il faut un engagement total, physique, moral, mental. C’est être prêt à tout donner. Pour moi, l’argent n’est pas la chose la plus importante. J’aime construire des projets, et aller au bout en donnant tout. […] Malheureusement, j’ai été remercié à trois reprises à trois semaines de la Coupe du monde. C’est bizarre ! On me remercie à trois semaines du tournoi alors que j’ai travaillé sur tout. La logistique, le sportif… Et se faire remercier avant, c’est difficile de l’accepter. Je l’ai accepté, disons, difficilement ! Le plus important, c’est être honnête, je crois que je le suis, et partout où je suis passé j’ai pris les décisions qu’il fallait prendre. Je suis juste, je ne sais pas tricher. Est-ce que c’est de ma faute ? Je ne pense pas. Je devais prendre mes responsabilités et je les ai prises », conclut ainsi Vahid Halilhodzic dans un entretien accordé à Afrik Foot. Si personne ne sait quand, ni où il reprendra du service, nulle doute que son retour sera suivi par des centaines d’amoureux du ballon rond.
Vahid Halilhodzic : “une dizaine d’équipes africaines m’ont contacté” [Exclu] https://t.co/jD1u6maLhf pic.twitter.com/cUFr2UQ4xL
— Afrik-Foot (@afrikfoot) July 21, 2024
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