Trois options pour les Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez (ex-LOSC) ne veut pas lâcher la barre

Relégué à titre conservatoire pour raisons financières en National, le club des Girondins de Bordeaux passera devant la commission d’appel de la DNCG ce mardi. De son côté, Gérard Lopez liste trois dénouements potentiels.

La survie des Girondins de Bordeaux est en jeu. Relégués à titre conservatoire en National le 09 juillet dernier faute de garanties financières, ils avaient placé tous leurs espoirs dans un rachat par la société Fenway Sports Group, propriétaire de Liverpool. Les négociations avec celles-ci ont néanmoins échoué, laissant le club à l’agonie. Les risques potentiels ont été jugés trop importants au vu de la situation dans laquelle se retrouve le club, coûts de fonctionnement démesurés, et le football français, montant des droits TV en deçà des attentes. Au pied du mur, les Bordelais doivent toujours compter sur Gérard Lopez, ancien président du LOSC et actuel propriétaire de l’écurie girondine. Ce dernier a investi 60 millions d’euros de sa poche depuis son arrivée en 2021.

« La deuxième option, c’est la liquidation et la disparition du club »

Absent des médias depuis la fin de l’année 2023, Gérard Lopez a soudainement surgi ces derniers jours, listant trois scénarios potentiels pour son club à l’AFP : « Le premier est de trouver un partenaire de dernière minute. On a été approchés par beaucoup de monde mais qui, malheureusement, n’ont pas les moyens. Pour un investisseur qui ne veut pas vendre de joueurs, l’investissement initial est de 200 millions sur les quatre ou cinq années à venir. S’il vend des joueurs, c’est 80 millions d’euros. La deuxième option, c’est la liquidation et la disparition du club. Enfin, il y a l’exemple du sauvetage de type Strasbourg, avec passage dans des divisions inférieures, en se donnant deux trois ans de pause pour reconstruire », confiait-il.

Malgré ces options peu réjouissantes, Gérard Lopez ne compte pas laisser tomber les Girondins de Bordeaux, même s’il ne semble pas considérer la possibilité de remettre personnellement la main au pot. D’après les informations publiées par L’Équipe, il planche en priorité sur le troisième scénario évoqué, soit une descente en National 2, une division en dessous de celle dans laquelle Bordeaux a été rétrogradé par la DNCG : « Cela impliquerait de lancer une procédure de redressement judiciaire pour assainir le club de ses dettes – et réduire les effectifs – avec pour principale conséquence la perte du statut professionnel, du centre de formation, et de tous les joueurs sous contrat », insiste judicieusement le quotidien sportif français. Ce qui est certain, c’est que le feuilleton bordelais n’est pas encore arrivé à son terme et que le passage du club devant la commission d’appel de la DNCG, ce mardi 23 juillet, permettra de désépaissir un épais brouillard non loin de l’Atlantique.