Publié le 13 décembre 2023 à 15:21

Avant la rencontre décisive face au KI Klaksvik, Hakon Haraldsson est apparu devant la presse aux côtés de Paulo Fonseca. L’Islandais a évoqué son intégration difficile dans le Nord.
Hakon Haraldsson est l’un des transferts qui suscitaient le plus d’attente au LOSC cet été. Arrivé pour quinze millions d’euros en provenance de Copenhague, l’Islandais a vécu une première partie de saison difficile. Sur son côté gauche, il a eu du mal à créer des espaces et faire des différences. Récemment relégué sur le banc avec un très faible temps de jeu, il a eu du mal à trouver ses marques dans le Nord, mais ce n’est plus qu’une question de temps selon lui : “Je me sens bien. Je mets du temps à m’adapter car c’est une nouvelle culture, une nouvelle langue. La France est assez éloignée de l’Islande à de nombreux niveaux. C’est un nouveau pays. J’ai eu quelques blessures entre temps. C’est une adaptation qui prend du temps mais je suis content d’être là”.
Sur le terrain, l’adaptation est également difficile. Dans une toute nouvelle ligue aux différences nombreuses par rapport au Danemark, son jeu est compliqué à mettre en place pour son petit gabarit. Un aveu de Hakon Haraldsson qui travaille pour pallier ce défaut et pouvoir apporter tout son talent et ses qualités à ses coéquipiers : “C’est plus physique. Les joueurs sont plus agressifs, physiques et rapides. J’ai parlé à d’autres joueurs et ils sont d’accord avec moi sur ce point. J’ai passé beaucoup de temps à la salle de musculation, j’espère que ça va me servir”, finit-il en souriant.
Outre le terrain, l’adaptation dans le Nord est difficile, et ce, également parce que le territoire est peu adepte de l’anglais. L’Islandais a du mal à communiquer avec les gens qui l’entourent. La barrière de la langue le bloque pour pouvoir s’intégrer pleinement en France : “Je pense que la partie la plus difficile est la langue. Partout où tu vas, ils ne comprennent pas l’anglais. La nourriture est bonne. La langue est vraiment difficile mais j’apprends le Français. J’espère qu’un jour je serai capable de comprendre”, confie le jeune Dogue pour clôturer ce point sur son adaptation.
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