Hugo Lloris, un premier modèle pour Lucas Chevalier (LOSC)

En constante évolution depuis qu’il a fait ses premiers pas dans les cages du LOSC, Lucas Chevalier n’était pourtant pas destiné à ce poste avant d’avoir un déclic.

Sous le feu des projecteurs depuis plus d’une semaine, durant laquelle ses parades sur penalty face au FC Metz n’ont cessé de faire le tour des réseaux sociaux, Lucas Chevalier (22 ans) espère pouvoir réaliser les mêmes exploits à Clermont, lors d’un week-end où les enjeux peuvent être décuplés au vu des affiches de la 15ème journée de Ligue 1 Uber Eats. Pour autant, s’il est le dernier rempart du LOSC, il ne se dirigeait pourtant pas vers ce poste de gardien à ses débuts. C’est le destin qui a fini par le rattraper : « Comme beaucoup, j’ai d’abord été joueur de champ. Je jouais à Coquelles, puis il y a eu le petit coup de hasard. Un jour, il manquait un gardien dans l’équipe de mon frère, qui jouait dans la catégorie au-dessus de moi, et je me suis porté volontaire pour dépanner. Ce qu’il s’est passé ensuite a tout changé : dès l’échauffement, j’ai ressenti un truc. J’ai adoré le côté un peu fou, ce poste où tu peux sauter un peu partout, où tu as un rôle différent des autres. J’ai aussi rapidement vu que j’avais de bonnes qualités pour m’éclater dans ce rôle. J’étais plutôt rapide, j’avais une bonne détente… Depuis ce jour-là, je n’ai plus quitté le but », lance-t-il dans un entretien accordé à So Foot.

Et, poursuivant ses pérégrinations, ce sont des modèles inspirants qui lui ont permis de poursuivre son ascension, là où peu de monde l’attendait : « Quand tu es petit, tu ne vas pas naturellement vers le poste de gardien. Un enfant veut marquer des buts, être celui qui va célébrer, pas celui qui empêche les célébrations. Quand j’ai grandi, j’ai ensuite eu mes modèles. J’ai notamment beaucoup regardé Hugo Lloris qui, quand je débutais, jouait à Nice, puis à Lyon. C’était le gardien montant de la Ligue 1, donc j’ai un peu grandi avec lui, en regardant ses matchs. On avait deux styles identiques : j’étais aussi un gardien un peu frêle, qui sautait partout… En tout cas, je m’identifiais à lui », confie le portier lillois, désormais cité parmi les candidats à l’équipe de France, là où son modèle à exceller pendant de longues années.