Jérôme Rothen (Rothen s’enflamme) : « Eden Hazard ne fait partie que de la catégorie des ‘bons joueurs' »

Alors qu’il vient de mettre un terme à sa carrière de footballeur professionnel, Eden Hazard (32 ans) a été le sujet d’une chronique dans l’émission Rothen s’enflamme sur les ondes de la radio RMC.

Néo-retraité des terrains, Eden Hazard a été l’acteur principal de la chronique « Faites entrer l’accusé » menée par Jérôme Rothen. Ce dernier, a jugé que la deuxième partie de carrière de l’ancien Lillois était un sérieux échec, à tel point qu’il ressent un certain dégoût : « Aujourd’hui, c’est malheureux, mais on ne va retenir que les dernières années de la carrière d’Eden Hazard. S’il y a bien des joueurs qui pouvaient faire la différence tout seul dans le football, c’est bien lui. Le niveau qu’il avait atteint, il n’était pas loin de gagner le Ballon d’Or et d’être le meilleur joueur de la planète football sur certaines années à Chelsea. Mais, depuis qu’il a été transféré au Real Madrid, ça a été la bérézina. Je ne veux pas remettre en question son hygiène de vie, il y a eu beaucoup de blessures parce que dans sa tête, il n’était peut-être pas bien et que le club ne lui correspondait pas, mais dans ces cas-là, un grand joueur peut rapidement faire une analyse. Quand ça ne va pas, il ne faut pas s’entêter et il faut partir au plus vite, ne surtout pas rester cinq ans au même endroit et accepter d’être remplaçant du remplaçant quand tu t’appelles Eden Hazard. Pour moi, il a perdu son temps au Real Madrid. J’ai ce dégoût vis-à-vis de sa fin de carrière parce que je le plaçais tellement haut que je ne pensais pas qu’il allait pouvoir s’arrêter là-dessus. Je pensais qu’il allait chercher à rebondir ailleurs. […] Le très haut niveau, c’est aussi de savoir analyser ce genre de situations, et il ne l’a pas fait. Il a eu des propositions, mais il a décidé d’arrêter et bien pour moi, la deuxième partie de sa carrière est un échec. N’ayons pas peur des mots. Finalement, il a arrêté sa carrière à 27 ans, et c’est pour ça qu’il ne fait partie que de la catégorie des « bons joueurs ». Et les gens ne vont retenir que ça. […] La deuxième partie de carrière est décevante, vous ne pouvez pas me contredire », a-t-il analysé, attendant désormais le retour des autres consultants présents autour du plateau.

A ses côtés, Christophe Dugarry, Aurélien Chedjou et Steve Savidan se sont opposés à cette opinion tranchée. Sans relater l’ensemble des débats, le premier nommé a résumé d’une phrase cinglante : « Je vois là-dedans une pointe de jalousie », a conclu Christophe Dugarry, totalement opposé à l’analyse de son compère.