Publié le 22 août 2023 à 20:23

Loin du LOSC depuis plusieurs semaines et son départ pour le Stade Brestois, Jonas Martin s’est remémoré de vieux souvenirs lillois dans un entretien accordé au Télégramme.
Libéré de son contrat au cours de l’été, Jonas Martin (33 ans) s’est engagé quelques semaines plus tard avec le Stade Brestois, pour poursuivre sa carrière dans l’élite du football français. Depuis son arrivée en Bretagne, le milieu de terrain a déjà disputé deux rencontres, pour 53 minutes en Ligue 1. Une nouvelle aventure qui ne l’empêche pas pour autant de se remémorer de récents souvenirs lillois. Dans un entretien accordé au Télégramme, l’ancien Dogue a évoqué, avec regrets, ce passage plus que mitigé dans le Nord : « La seule année où j’ai été épargné par les blessures, ça m’a permis de signer à Lille. Mais là-bas, je n’ai pas peur de le dire, ça ne s’est pas bien passé du tout avec le coach. Il ne me voulait pas. Au bout d’une semaine, je savais que je n’aurais pas dû signer. Je n’ai pas de regrets mais je vois bien qu’il y a toujours eu quelque chose pour m’empêcher d’aller plus haut », a-t-il confié, tournant ainsi définitivement cette page de sa carrière.
Du LOSC au Stade Brestois, certains diront que Jonas Martin a fait un pas en arrière, en passant de l’Europe à la lutte pour le maintien. Ce n’est pas son cas. Loin du Domaine de Luchin, il espère désormais pouvoir réaliser quelque chose de grand à Brest, et c’est tout à son honneur : « En signant ici, je savais très bien qu’on n’allait pas se battre pour jouer la Ligue des champions. Mon objectif est de faire partie intégrante de ce projet, d’incarner les valeurs que le Stade Brestois dégage et pourquoi pas aller chercher un classement historique (8e en 1986-1987). Ce n’est jamais facile de venir jouer ici. À chaque fois que je suis venu, je me disais : « P…, ça va être dur, ils vont nous rentrer dedans ». Maintenant, je suis de l’autre côté de la barrière, et pour en avoir discuté avant le match de Lens avec Adri (Adrien Thomasson, que Jonas Martin a connu à Strasbourg), je sais que c’est ce que nos adversaires pensent. »
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