Publié le 18 août 2022 à 21:40

Ancien buteur du LOSC de 2012 à 2015, Nolan Roux est revenu pour So Foot sur son passage dans le Nord.
Attaquant du club nordiste au début des années 2010, venu pour remplacer Moussa Sow lors du mercato d’hiver 2012, Nolan Roux s’est livré sur son choix de rejoindre le LOSC : « Je connaissais la région, le groupe était top, le projet aussi, le club venait d’être champion de France, tout était parfait. Après Brest, il ne m’a manqué qu’une chose : marquer plus de buts. Un attaquant a toujours des périodes de disette, mais je pense que j’en ai un peu de trop. Je suis resté un moment sans passer la barre des dix buts en Ligue 1. Je suis longtemps resté à huit, neuf… Je pense que je n’ai pas été assez égoïste. On me dit encore aujourd’hui que je ne le suis pas assez, mais je suis comme ça… À l’époque, en plus, ce n’était pas comme maintenant, il n’y avait pas du foot du matin au soir, avec quinze émissions, deux fois plus d’explications, de décorticage. Les gens regardaient le score, qui a marqué et se disaient : « Nolan Roux ? Ah, non, toujours pas… Il est nul ». »
A Lille, le fils de Bruno Roux a connu une rude concurrence, qui l’avait marquée lors de son passage : « Ce n’est évidemment pas le même rapport, mais tu sais aussi comment ça fonctionne. À Lille, par exemple, tu es titularisé sur un match et derrière toi, il y a du monde, donc tu as beau être bon, si l’équipe ne gagne pas et que tu ne marques pas sur un match, deux matchs, le troisième, tu vas sur le banc ou tu sors à la 45ème. Et celui qui te remplace, il marque (rires). Tu marques, tu es content. Si l’autre marque, tu es content, mais tu te dis que du coup, tu ne vas pas jouer tout de suite. C’est le jeu. C’est étrange la relation entre les attaquants parce qu’on ne se croise pas trop, surtout quand comme moi, tu as souvent joué dans une équipe avec une seule pointe, mais c’était quand même globalement sain. Après, au fil de ma carrière, j’ai toujours eu une moins bonne relation avec les attaquants qu’avec les gardiens. »
« Moi, ce qui me plaisait, c’était juste d’être avec mes potes, dehors, de défoncer le grillage de mon père qui gueulait, et voilà. »
Avant la guerre du N1, Nolan Roux parle de Raúl, de son poste, de l'instinct dans le foot et de 1000 autres choses.https://t.co/C8brkKV1tK
— Maxime Brigand (@MaximeBrigand) August 12, 2022
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